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Mon routeur Netgear est pourri.
Il y a un temps, j'ai changé mon routeur Linksys pour un routeur Netgear, parce que la liaison ADSL à travers le routeur Linksys était instable.
Et il y a un temps moins loin, j'ai changé mon routeur Netgear (RangeMax MiMO) pour un routeur Netgear (RangeMax Next), parce que la liaison WiFi était déplorable.
Dans un futur proche, je changerai mon routeur Netgear pour un routeur Linksys (pré-N), parce que... La liaison ADSL à travers le routeur Netgear est instable...
J'avais dit que le routeur Netgear WNR854T était fantastique. Je retire tout.
En fait, le routeur ne tient pas la charge si un grand nombre de demandes de connexion arrivent sur le port WAN. Il se bloque, et se réveille des fois après un moment, ou meurt sans rien dire. Et cela a pour conséquence de pourrir mon accès au net, de pourrir mon trafic de mails, de pourrir l'accès à mon site web, bref de pourrir ma vie.
Donc je pense changer le routeur pour un bon vieux Linksys des familles. Mais pas tout de suite, car j'économise comme un porc pour acheter un...
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Le résumé de cette semaine.
Cette semaine, ces empaffés de b@ars d'honnêtes et braves travailleurs des transports ont remis ça. RER A, rien. Donc on va en voiture jusqu'à La Défense. On sait qu'on y paiera 15 € de frais de parking. Cher, pour avoir le droit d'aller au boulot...
Une fois à La Défense, on prend la ligne 1 du métro, qui circule à peu près bien. On doit juste prendre soin de laisser passer le train à quai quand on arrive (car il est déjà plein), et guetter l'arrivée du suivant, en repérant l'emplacement des portes, s'accorder avec sa compagne pour savoir de quel côté sauter et se poser sur un des sièges (idéalement côté vitre).
Dans cette manœuvre, il faut bien sûr éviter les strapontins (faut se lever quand il y a du monde), et également les sièges placés le long des parois, en banc, car on est trop exposé au risque de devoir céder la place à quelqu'un. C'est pour ça, le siège près de la fenêtre est la meilleure solution, on voudrait laisser la place qu'on peut pas, on a pas de place, justement, pour bouger... 😉
Aujourd'hui vendredi, ces feignasses de courageux et motivés travailleurs des transports de merde ont enfin repris le travail. À peu près. Mais pour nous la situation est revenue à la normale. Du moins ce matin. Ça se trouve ce soir, ils vont m'annoncer le même truc que mercredi : "Plus aucun train sur le RER A, les voyageurs désirant se rendre vers Cergy et St-Germain sont priés de prendre tel ou tel bus, les voyageurs désirant se rendre à Marne-la-Vallée sont priés de prendre le métro."
Ce qui se traduit en langue non de bois par : "On a persuadé le dernier chauffeur en service sur le RER A de rentrer chez lui, maintenant démerdez-vous, mais dégagez les quais qu'on puisse faire notre barbecue tranquille !"
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Ou comment j'ai fait toute cette semaine.
Lundi
Je suis allé au boulot normal, à Vincennes, via RER A, et revenu pareil, no soucy.
Mardi
Je suis allé à ma formation Cisco, à Clichy, via RER A, métro ligne 1, 2 et 13. No soucy, si on considère que la ligne 13 ressemble au RER A en grèves.
Mercredi
Premier jour de putain de grève. J'ai lu quelque part "les cheminots ils doivent rudement pas bosser d'habitude pour appeler les grèves journées d'action". C'est sûrement vrai.
Je sais depuis le mois dernier que quand la RATP annonce "trafic quasi-nul" sur le RER A, c'est que la gare est fermée. Et le métro ne devrait pas être mieux. Et comme je dépends de quatre lignes différentes pour mon trajet, je me suis dit que j'allais me débrouiller. J'ai donc entrepris le voyage en vélo.
Ma préparation était sans failles : veste rouge voyante, casque de vélo, GPS collé au scotch au guidon, pompe.
Le trajet est d'environ 13 km. Mappy me disait environ 2 h 40 à pied (ils ont pas le mode vélo). Le GPS m'indiquait pareil. Le GPS m'est utile dans ce cas, car je ne connais pas du tout le chemin jusqu'au centre de formation, à part en suivant les lignes de métro, et ce n'est pas du tout optimal.
Je sors donc bravement à 7 h 30, et j'entreprends mon long et difficile voyage. Le GPS est prêt, il m'annonce en effet 2 h 30 en piéton.
Mercredi, 7 h 35
En arrivant sur la route derrière les immeubles à côté de chez moi, ma lampe de vélo tombe et éclate en miettes alors que je descends du trottoir. Heureusement il fait presque jour et il n'y a personne.
Mercredi, 7 h 45
Je traverse le campus de la fac de Nanterre, et là, premier problème. Le GPS m'envoie dans un sens interdit. Normal, j'ai demandé piéton. Et comme c'est un chemin qui passe sous l'autoroute, je me dis que ça doit être chaud à trouver une route alternative qui ne me fasse pas perdre trop de temps. Je descends du vélo et je fais le tronçon à pieds.
Mercredi, 8 h
J'arrive enfin sur des vraies routes, à Colombes. Il y a un trafic monstre. Je commence à penser que c'était une mauvaise idée de prendre le vélo. Heureusement, il y a de larges couloirs de bus. Et aujourd'hui, il n'y a aucun bus (bande d'enfoirés).
Mercredi, 8 h 10
Les bonnes choses ont une fin, je dois m'écarter de la grande artère jalonnée de voies de bus. Je m'engage donc dans les ruelles à sens unique, bordées de voitures stationnées, et j'esquive les voitures qui me doublent. En plus j'avance pas très vite, j'ai un vélo de loisirs qui ne dépasse pas les 16 km/h. Et je n'atteins même pas cette vitesse, il faut que je surveille mon itinéraire...
Mercredi, 8 h 25
Toujours dans une ruelle, les voitures roulent au pas, et autant les autres bike-warriors se faufilent entre les voitures (tant en mouvement qu'à l'arrêt), autant moi j'ai pas ce skill... Je me décide donc de monter sur le trottoir (c'est pas bien, faut pas, mais là faut que je sauve ma peau).
Et ce qui devait arriver arriva. Ma roue avant glisse sur le bord du trottoir, et je manque de me vautrer. Peu de dommages, j'ai salopé mes fringues, et surtout ma selle s'est dévissée, donc je peux plus m'assoir dessus correctement.
Mercredi, 8 h 40
J'en peux plus, faut retaper la selle. Je m'arrête, je dégaine mon Cybertool, mais rien à faire, l'écrou est trop grand pour être serré par ma pince. Je dois continuer...
Mercredi, 8 h 50
Je suis à Clichy, normalement pas trop loin du centre de formation. Je me résoud à descendre de vélo, il y a trop de sens uniques dans tous les sens, et j'ai vraiment mal au cul...
Mercredi, 9 h 10
J'arrive enfin, en nage. Je m'inquiète pour mon vélo attaché tout seul dans la rue.
Mercredi, 16 h 40
Après avoir hésité dans la journée, je me décide à reprendre le vélo. J'ai surmonté un peu de ma peur de l'aller. Je vois que les batteries du GPS faiblissent, et sont à moins de la moitié de la charge. Sachant que je l'avais chargé à bloc la veille, je sais qu'il faut que je fasse vite pour qu'il tombe en rade dans une zone que je connais.
Mercredi, 16 h 55
Je me résouds encore à monter sur un trottoir, la circulation est vraiment mauvaise. Je me prends des reproches de piétons oisifs qui n'ont pas l'air de comprendre mes motivations.
Mercredi, 17 h
Après un long trajet, moins mouvementé que l'aller, le GPS tombe en rade dans le campus de la fac de Nanterre. Après un court moment de panique et de pérégrinations dans le campus, j'en ressors, et je reconnais la route pour rentrer.
Mercredi, 17 h 15
J'arrive enfin à la maison, je sens plus mes pieds et mes fesses. J'ai du mal à monter l'escalier.
Jeudi
La grève s'étant normalement un peu calmée, les lignes de métro semblent rouler mieux. Je tente le coup, échaudé par mon expérience du vélo. On sort à 7h, on va en voiture jusqu'à La Défense (arrivée 8 h), et on prend le métro ligne 1. Pas de problème, je change pour la ligne 2, pas de problème non plus (à part l'affluence). Arrive ligne 13, pas de trains vers la direction que je dois prendre. Je m'y attendais un peu, et je sors, pour marcher. Mappy prédit 42 min.
C'est en effet assez long, mais j'arrive (en nage toujours) à 9 h 10, après 20 min de marche.
Au retour, je fais la même chose, et je n'ai pas (trop) de problèmes.
Vendredi
On repart pour faire la même chose. Je me sens vidé, j'appréhende la marche de place de Clichy jusqu'à mairie de Clichy... C'est là que dans la voiture, on se rend compte que la ventilation ne marche pas. Et c'est la merde, parce que les vitres sont complètement gelées, et on a besoin de la ventilation pour pousser l'air chaud sur le pare-brise... On abandonne le voiture, on va voir au RER. Une annonce passe qu'il y a un train qui vient de partir de St-Germain. Or on sait par expérience qu'il suffit d'un petit incident sur la ligne pour que les wagons soient bondés en provenance de St-Germain. On abandonne le RER.
On envisage brièvement le bus. La ligne 157 arrive à pont de Neuilly, mais il met 1 h pour arriver là. Avec les bouchons de grève, il est probable qu'il mette bien plus. On retente la voiture, au cas où le ventilateur dégèle.
Le ventilateur ne veut rien entendre. Il est presque 8 h. C'est foutu.
Par la suite, j'ai su que c'était juste un connecteur d'alimentation qui serait en cause. Mais sur le moment, je pouvais pas le savoir...
J'envoie donc un mail à mon chef lui disant que j'étais coincé. J'ai fini de lire les supports de cours tout seul, j'ai fait la maintenance sur les serveurs du boulot, j'ai mangé, et... Sombré dans le sommeil pendant toute l'après-midi. Me réveiller trop tôt dans le froid et galérer tous les jours m'ont lessivé.
Moralité : je hais les cheminots.
Commentaires
Je compatis
Fini...
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Histoire vraie avant mon récit épique de mon voyage héroïque en vélo à Clichy.
Ça m'est arrivé juste là avant de manger. Le téléphone sonne. Je me dis "ah c'est encore la mère de Séverine qui va s'affoler pour les grèves". Mais aucun numéro ne s'affiche... "Bah depuis quand ils savent appeler sans présentation du numéro ?"
Depuis jamais. Parce qu'à mon "allô", j'entends en réponse :
Voix féminine de type nord-africain : "Oui, bonjour, M. Salliot."
Moi (déjà agacé) : "Ça c'est mon beau-père."
Voix féminine de type nord-africain (ton gêné) : "Heu... Bien. Pourriez-vous me le passer ?"
Moi ("my fucking god, elle comprend pas ma vanne !") : "Non, je veux dire que vous appelez pour ma femme !" Là je réalise qu'elle va me répondre "passez-moi votre femme alors". Je la prends de vitesse : "Enfin bref, vous êtes de quelle société ?"
Voix féminine de type nord-africain (mode magnétophone commercial) : "Bonjour, je me présente, je m'appelle <un nom genre "Chantal", mais ça s'entend clairement que c'est plutôt "Samira">, je représente la société <j'ai même pas capté>, et je fais une étude sur les personnes ne bénéficiant pas d'une mutuelle, est-ce votre cas, M. Salliot ?"
A ce moment-là de l'histoire, plusieurs points sont à noter :
- Cette femme ment, elle s'appelle autant <nom qui ressemble à Chantal> que moi "Reikkainen".
- On ne dit pas une étude dans ce cas, on dit du voice-spam.
- J'ai déjà dit que M. Salliot, c'est le père de Séverine, bordel !
- Faut vraiment être trop demeuré pour appeler chez les gens une semaine de grèves, déjà je suis saoûlé par les transports, je suis pas du tout en condition pour me faire démarcher, merde !
Donc j'ai dû utiliser ma formule-type, sans essayer de pousser plus loin :
Moi (mode réponse automatique) : "Non merci je ne suis pas intéressé merci de votre appel au revoir" (Il n'y a pas de point à la phrase, c'est délibéré, je dis ça d'une traite sans pause avant de raccrocher tel quel.)
Tout ça parce qu'il n'y a que le nom de Séverine dans l'annuaire (pour justement pas recevoir de spam téléphonique).
M'enfin, heureusment que c'est fini tout ça :-)