Le résumé de cette semaine.
Cette semaine, ces empaffés de b@ars d'honnêtes et braves travailleurs des transports ont remis ça. RER A, rien. Donc on va en voiture jusqu'à La Défense. On sait qu'on y paiera 15 € de frais de parking. Cher, pour avoir le droit d'aller au boulot...
Une fois à La Défense, on prend la ligne 1 du métro, qui circule à peu près bien. On doit juste prendre soin de laisser passer le train à quai quand on arrive (car il est déjà plein), et guetter l'arrivée du suivant, en repérant l'emplacement des portes, s'accorder avec sa compagne pour savoir de quel côté sauter et se poser sur un des sièges (idéalement côté vitre).
Dans cette manœuvre, il faut bien sûr éviter les strapontins (faut se lever quand il y a du monde), et également les sièges placés le long des parois, en banc, car on est trop exposé au risque de devoir céder la place à quelqu'un. C'est pour ça, le siège près de la fenêtre est la meilleure solution, on voudrait laisser la place qu'on peut pas, on a pas de place, justement, pour bouger... 😉
Aujourd'hui vendredi, ces feignasses de courageux et motivés travailleurs des transports de merde ont enfin repris le travail. À peu près. Mais pour nous la situation est revenue à la normale. Du moins ce matin. Ça se trouve ce soir, ils vont m'annoncer le même truc que mercredi : "Plus aucun train sur le RER A, les voyageurs désirant se rendre vers Cergy et St-Germain sont priés de prendre tel ou tel bus, les voyageurs désirant se rendre à Marne-la-Vallée sont priés de prendre le métro."
Ce qui se traduit en langue non de bois par : "On a persuadé le dernier chauffeur en service sur le RER A de rentrer chez lui, maintenant démerdez-vous, mais dégagez les quais qu'on puisse faire notre barbecue tranquille !"