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Comment connecter un téléphone Bluetooth à une machine Windows XP (surement valable pour Windows 2000 aussi).
J'ai écrit un sujet dans mon blog sur la personnalisation des téléphones cellulaires, et j'ai eu pas mal de hits en provenance de moteurs de recherche. Mais je me suis dit par la suite que l'entrée de blog était trop succinte pour une réelle explication de ce qu'il fallait faire. Surtout qu'après la rédaction de l'article, j'ai acheté un dongle Bluetooth pour ma machine Windows à la maison, et que c'était pas aussi limpide que ça. Je ferai peut-être un topo sur la connexion sur Mac OS X, mais c'est si simple que je me demande si ce n'est pas une perte de temps. 😉
Commençons par le début : la connexion entre le téléphone et l'ordinateur.
Prérequis
Déjà, les prérequis : un ordinateur, un adaptateur Bluetooth, et un téléphone Bluetooth. Moi j'ai un ordinateur que j'ai monté moi-même, avec une carte mère Asus A7N8X-E Deluxe. Cette carte a des ports USB2 gérés par le chipset nForce2 de nVidia. Mais vu les taux de transfert (1 Mbps), l'USB1 ne pose pas de problèmes particuliers.
Pour l'adaptateur Bluetooth, je dirais que tous se valent à peu près. Les derniers sortis supportent une norme bluetooth plus récente qui n'ajoute pas de fonctionnalités nouvelles (je crois), mais améliorent la portée effective du signal, donc qu'en ayant un adaptateur super récent et un appareil Bluetooth super récent aussi, on pourrait avoir une liaison à vraiment 10 m de distance. Mon dongle indique "20 m de portée !" sur l'emballage, mais en pratique, dès 5 m et 2 cloisons, c'est mort. Mon adaptateur est un Ovislink que j'ai eu à pas cher sur un magasin en ligne. J'ai aussi un D-Link que j'ai eu par mon boulot, mais le logiciel fourni est rigoureusement identique. La différence de prix tient au manuel plus épais, une rallonge USB et une boîte en carton à la place d'un simple blister.
Enfin le téléphone. Pour l'instant, je n'ai eu l'occasion de voir que des Sony Ericsson, le T610 et le Z600. Ces deux appareils ont le même système d'exploitation, et peuvent partager les thèmes et paramètres. Le T630 est un modèle amélioré du T610, et devrait fonctionner de la même manière. Donc je vais surtout décrire les possibilités des téléphones Sony Ericsson, ici. Mais les fonctions basiques comme le transfert de fichiers (thèmes, sonneries, images) sont communes à tous les appareils.
Installer l'adaptateur Bluetooth
Jusqu'à la sortie du Service Pack 2 pour Windows XP, Windows n'a pas eu de réel support de Bluetooth inclus dans le système (paraît qu'il y a déjà un support partiel dans le SP1, mais je n'ai rien vu de la sorte). Et il ne reconnaît pas l'adaptateur Bluetooth tel quel. Depuis le SP2, Microsoft a inclus des drivers génériques pour les dongle Bluetooth, ainsi qu'un support minimal des fonctions. Comme souvent, ils ont juste inclus une version simplifiée de logiciels du commerce. Là, ils ont pris les logiciels Bluetooth de la société WIDCOMM. Mais le logiciel original a beaucoup plus de fonctionnalités. Ça tombe bien, les dongles Ovislink et D-Link sont tous deux fournis avec la suite WIDCOMM. 🙂
Cette suite logicielle, comprenant les drivers et l'intégration du support bluetooth dans Windows, n'est pas vendue seule. Elle est incluse dans l'achat d'un adaptateur Bluetooth, et les logiciels sont restreints pour ne marcher qu'avec l'appareil avec lequel ils ont étés vendus. Cette limitation est effectuée par reconnaissance du driver, donc si vous avez les drivers génériques installés pour votre dongle Bluetooth, les logiciels WIDCOMM refuseront de fonctionner !
Le mieux est d'installer les logiciels et de connecter l'adaptateur après. Voyons les étapes de l'installation. Vous êtes accueillis par un écran de ce type, le texte peut légèrement varier, ici, Ovislink s'est pas foulé et m'a inclus la suite WIDCOMM presque telle quelle, alors que D-Link avait pris la peine de personnaliser l'accueil de l'assistant. Mais c'est vraiment du détail, en plus que dans un sens, Ovislink est plus honnête, en indiquant l'origine de ses programmes. 😉
Accueil de l'assistant d'installation WIDCOMM
Pour l'installation des logiciels proprement dit, il n'y a presque aucune option à sélectionner, à part la création de raccourcis. "Ajouter l'icone à Poste de travail" est pratique, ça crée une entrée d'arborescence à l'Explorateur Windows. Le reste, c'est du goût de chacun. 😉
Options d'installation
Une fois la copie des fichiers terminée, vous êtes invités à connecter l'adaptateur Bluetooth à votre ordinateur, et la configuration initiale commence. Parfois, Windows XP Service Pack 2 affiche la fenêtre des paramètres matériels durant l'installation des divers composants, mais ça n'a pas d'incidence, il suffit de fermer la fenêtre et l'installation se continue sans problèmes.
Propriétés du matériel Windows
Avant tout, il faut choisir le nom et du type de périphérique. N'oubliez pas qu'il s'agit de votre ordinateur, qui est maintenant un appareil Bluetooth comme un autre ! Il lui faut donc un nom, et spécifier le type d'appareil dont il s'agit. Ici, vous n'avez que le choix entre "Ordinateur" et "Ordinateur portable", ce qui est assez juste. 🙂
Choix du nom et du type de périphérique
Ensuite vient le choix des services disponibles et que vous voulez utiliser. Ce qui nous intéresse ici pour les thèmes et images, c'est le service "Transfert de fichiers". Le bouton "Configurer" permet de choisir l'endroit où se trouveront les fichiers transféré à partir du téléphone (ou d'un autre appareil capavle de transfert de fichiers). Choisir aussi le service "Port série Bluetooth". La configuration viendra plus tard. Le service "Transfert l'éléments du gestionnaire d'informations personnelles" est intéressant aussi, il permet de synchroniser le carnet d'adresses d'Outlook avec celui du téléphone. Le reste, c'est du goût (et de l'utilité) de chacun. 😉
Sélection des services Bluetooth
Petit point sioux à la fin de la configuration : il faut appuyer sur "Ignorer" si on n'a pas d'autres dongles Bluetooth, sinon l'assistant repart pour un autre tour... 🙂
Fin de l'installation
Maintenant que l'adaptateur est installé, passons à l'utilisation.
Commentaires
Themes
Installer bluetooth
Donc si quelqu'un pouvais me repondre et m'aider a resoudre ce cruel dilemme . Ce serais très gentil de votre part !
En vous remerciant et attend une réponse clair .
Merci, Audrey
moi j'aime
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Jumelage, transfert de fichiers et applications avec Bluetooth.
Jumelage
Maintenant que l'ordinateur est devenu un appareil Bluetooth à part entière, on va le jumeler avec le téléphone, c'est-à-dire qu'on va établir un lien entre les deux. Parce que les appareils Bluetooth ne se "trouvent" pas tout seuls entre eux, il faut explicitement leur indiquer. C'est contraignant, et en même temps sécuritaire, vu que n'importe qui ne peut pas accéder à votre téléphone librement (c'est bien de ne pas se faire voler son carnet d'adresses dans le train en sans fils ).
L'installation du dongle Bluetooth a créé une icone "Favoris Bluetooth" sur le bureau, si vous l'avez choisi, sinon il y a une icone Bluetooth dans le system tray, à côté de l'horloge. En double-cliquant dessus, on trouve une fenétre ressemblant à celle-ci :
Favoris Bluetooth
Il faut maintenant préparer le téléphone, activer Bluetooth et le rendre visible aux autres appareils Bluetooth. Pour activer bluetooth sur le téléphone, pour un téléphone Sony Ericsson T610, T630, Z600 ou compatible, allez dans Connexions, Bluetooth, Activer. Pour le rendre visible (détectable), allez dans Connexions, Bluetooth, Options, Visibilité, Affich. téléphone. (désolé, j'ai pas de quoi faire des captures d'écran du téléphone... 🙁)
Une fois le téléphone prêt à être connecté, cliquez sur "Rechercher les périphériques accessibles". Au bout d'un court moment, la fenêtre devrait afficher votre téléphone (et/ou tout autre appareil Bluetooth visible dans les alentours). Double-cliquez sur l'icone du téléphone, puis sur "OBEX File Transfer" et une alerte devrait vous être communiquée par l'icone du tray, pour l'authtification de la liaison. Cliquez dessus, et vous avez le dialogue suivant :
Requête de code personnel Bluetooth
"Oh non je ne sais pas quel est mon code personnel Bluetooth !" Meu non, faut pas s'affoler. 🙂 En fait, c'est un code un peu au pif qu'on choisit pour valider la liaison. Dans cette case, vous pouvez écrire ce que vous voulez, tant que ce sont des chiffes, et que vous le remettez de l'autre côté, sur le téléphone. Une fois le code tapé, appuyez sur "OK", et le téléphone va se manifester pour que vous tapiez le code personnel, qui est justement celui que vous avez inventé à l'instant. C'est magique. 😉
Et voilà, une petite case cochée à côté de votre téléphone vous indique que le jumelage est effectif, et que tout est fin prêt pour envoyer et recevoir des images et sonneries du téléphone ! Vous pouvez aussi désactiver la visibilité du téléphone, l'ordinateur saura le retrouver sans ça : Connexions, Bluetooth, Options, Visibilité, Masq. téléphone.
Jumelage actif
Transfert de fichiers et visibilité aux programmes
Dès à présent, on peut envoyer et recevoir des données depuis et vers le téléphone. En double-cliquant sur le téléphone, on affiche la liste des services disponibles sur ce téléphone :
Liste des services du téléphone
Double-cliquez sur "OBEX File Transfer", et vous avez une vue Explorateur sur la "racine" de votre téléphone, avec les dossiers Images, Sons et Thèmes. Le dossier des jeux n'est pas visible par le transfert de fichiers, je suppose par peur du piratage (comme si on allait aller se copier ces trucs inutiles et plantatoires... 😕). Voilà, à partir de là, vous pouvez envoyer et recevoir des fichiers par drag and drop ! Mais n'oubliez pas que les T610 et Z600 n'ont que 2 Mo de mémoire flash (le T630 en a peut-être plus), et que dû à un codage des données un peu curieux, les images créés sur ordinateur et envoyés sur le téléphone sont plus gros dans le téléphone...
A l'intérieur de mon Z600
Je vais conclure cette introduction à la connectivité Bluetooth sur Windows avec le Sony Ericsson Mobile Phone Monitor. J'ai lu dans nombre de forums que les gens avaient du mal à faire reconnaître leur téléphone par le Mobile Phone Monitor, inclus dans Sony Ericsson Communications Suite. Mobile Phone Monitor est une interface entre les logiciels et le téléphone. Il existe beaucoup de programmes gratuits de transfert de fichiers et d'utilitaires de communication utilisant les téléphones Bluetooth Sony Ericsson, et ils passent tous ou presque par ce biais.
Or souvent, le téléphone n'est pas reconnu par Mobile Phone Monitor. Le problème, c'est que MPM essaie de communiquer avec le téléphone directement à travers l'interface Bluetooth. Ce qui serait le cas si Windows supportait nativement Bluetooth. Bon, Windows XP SP2 le fait, mais le logiciel Bluetooth du SP2 n'a pas de "Favoris Bluetooth", et du coup on ne peut pas visualiser le contenu du téléphone. Il y a juste des commandes "Envoyer un fichier" et "Recevoir un fichier", qui sont une catastrophe ergonomique...
La solution est de passer par un port série virtuel. les logiciels communiquent donc avec le téléphone comme à travers un câble de liaison, sauf que ce câble, c'est Bluetooth. 🙂 Pour créer un port série Bluetooth, faites un clic droit sur l'icone bluetooth du tray, et sélectionnez "Connexion rapide / Port série Bluetooth / Autres périphériques" (ça s'appelle autrement si vous n'avez encore aucun port série, mais vous pouvez pas vous tromper, c'est le seul élément de la liste 😉).
Port série Bluetooth
Suivez l'assistant (il y a juste à accepter tout ce qu'il propose), et notez le nom du port créé, chez moi c'était COM8, les autres chiffres étaient utilisés. Une fois le port défini, ouvrez "Options Phone Monitor", dans le Panneau de configuration. Passez à l'onglet "Ports COM", repérez le port correspondant au port série Bluetooth, et appuyez sur les boutons "Réserver" et "Activer". Mobile Phone Monitor essaiera maintenant de se connecter au téléphone par le port série réservé, en plus de l'infrastructure Bluetooth Windows. Et voilou, le téléphone est reconnu par les logiciels passant par Mobile Phone Monitor ! 😉
Options Phone Monitor
Mais j'ai découvert un logiciel qui rend tous les autres obsolètes et inutiles : floAt's Mobile Agent ! Il sait tout faire en ce qui concerne votre téléphone Sony Ericsson, depuis la liste des appels, jusqu'à l'envoi et la réception des SMS en passant par la température de la batterie et du téléphone ! 😀 C'est tout bonnement incroyable, surtout qu'il est open source et gratuit ! De plus, il accède lui-même au téléphone, soit par Bluetooth natif, soit par infra-rouge, soit par port série Bluetooth, il n'y a besoin de rien d'autre ! C'est de loin le meilleur logiciel de communication sous Windows pour les téléphones Sony Ericsson. 🙂
Bientôt, je vous montre comment fabriquer des thèmes et des animations. 😉
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Je fais maintenant partie de la communauté Macintosh de par le monde, ayant un PowerBook. Mais des fois, je me demande si cette communauté n'est pas un peu biasée et sectaire ?
Apple en tant que constructeur informatique dispose d'à peu près 2 à 3 pourcent du marché des ordinateurs dans le monde. C'est peut-être pour cela que ses utilisateurs défendent leurs machines aussi férocement.
Moi aussi j'ai failli passer dans la catégorie fanatique, quand j'ai eu mon iBook, mon premier Mac, en 2002. J'ai défendu mon choix (car c'est bien un choix), avec tous les arguments que je pouvais trouver, même le mensonge... Mes amis me posaient des tas de questions à propos de l'iBook, comme la compatibilité, les capacités matérielles, le prix, etc... Question compatibilité, je pouvais répondre assez honnêtement : oui ça lit tout et exporte en tout, mais c'est mort pour les jeux. Avec une ATI Rage Pro 128, et les sorties des jeux en retard d'un an sur les versions Windows et consoles, c'était clairement pas le bon choix. Les choses se sont un peu améliorés, mais le manque de titres se fait cruellement sentir, d'autant plus que les machines les plus récentes sont livrées avec des nVidia GeForce FX 5200, une carte bas de gamme, et qu'il faut débourser près de 600 € pour une ATI Radeon 9800XT, qui est déjà dépassée... Non, vraiment, le Mac, c'est pas une plate-forme de jeu.
En parlant de matériel, justement, on me posait souvent la question de la fréquence du processeur. Et là, je donnais (sans même le savoir à l'époque) le slogan d'Apple sur le mythe du mégahertz. Comme quoi des processeurs à fréquence équivalente ne sont pas forcément aussi rapides. Ça permettait à mon iBook et son G3 600 MHz de sortir la tête de l'eau. Mais il ne faut pas se leurrer quand même : les Athlon Mobile 1,2 GHz des portables de l'époque tournent nettement plus rapidement que les G3 600 MHz. Mais je me sentais obligé de dire que c'était presque comparable dans certaines tâches pour ne pas subir le fatidique et final "ah bah c'est pas si bien, alors"... 😕
Et on vient au prix. J'avais payé mon iBook 16500 F, je crois. A peu près tout ce que j'avais pu économiser en une année d'apprentissage. Et la machine avait donc un G3 600 MHz, 128 Mo de RAM, 15 Go de disque dur, et un lecteur DVD. Et l'écran 12" LCD pas si lumineux et précis que ça (bien que j'aie vraiment pensé la chose). Dans les prix de l'époque, le prix était correct. Si je cherchais des machines avec des caractéristiques identiques, je tombais toujours sur plus cher en machine x86. l'iBook gagnait grâce à sa taille et son port Firewire intégré. Je n'avais aucun périphérique Firewire à l'époque, mais c'était toujours un plus. "Je pourrais, si j'avais."
En fait, ce qu'Apple apporte dans ses machines, c'est pas de la puissance brute. C'est des accessoires, des ports d'extension (pas au sens PC du terme, toutefois), et des technologiques nouvelles qui deviennent souvent des standards (WiFi, Firewire, Bluetooth). Ainsi, mon iBook maintenant vieux de 3 ans (le modèle est sorti en 2001) est encore largement utilisable et connectable n'importe où, sans périphériques externes (si on compte que la carte Airport optionnelle n'est pas un composant externe). Bien sûr, j'ai dû acheter des composants pour le maintenir à jour, comme de la RAM (512 Mo supplémentaires), et la carte Airport (WiFi). Mais si on regarde les portables Windows d'il y a 2-3 ans, l'iBook s'en sort remarquablement bien.
Mais là j'ai parlé d'une machine portable. Les modèles de bureau, c'est tout autre chose. Les portables Apple ont ces petits détails bien pensés qui facilitent la vie, comme la mise en veille et réveil instantanés (et qui ne rate presque jamais, pas comme la mise en veille prolongée de Windows...). Mais une machine de bureau Apple, je n'aurais pas autant d'arguments à opposer. Déjà, la puissance brute. Les utilisateurs de PC pensent en terme de puissance brute. De moins les utilisateurs que je connais, les programmeurs, les administrateurs, les hardcore gamers. 🙂 Le pratique, l'esthétique, ils s'en passent. Même le PowerMac G5 (que j'ai pourtant bien envisagé d'acheter) n'est pas complètemnt convaincant. La machine de bureau de chez moi (Windows XP, Athlon XP) me sert moitié pour le mail/surf, et moitié pour les jeux. J'ai une ATI Radeon 9700 Pro, qui est encore une super carte vidéo, et une Sound Blaster Audigy 2 ZS, peut-être la meilleure carte son grand public au monde. J'ai aussi tous les raffinements du monde moderne, graveur de DVD, Bluetooth, tout ça. Le PowerMac G5 a ses deux processeurs PowerPC 970, mais dont l'évolution en fréquence a l'air d'être moins rapide que les Opteron/Athlon 64 (je sais, fréquence plus élevée != performances plus élevées, mais l'évolution, ça compte). Puis l'évolutivité du PowerMac, c'est un peu niet. Je sais qu'il existe des tas de périphériques externes sur Firewire, Bluetooth, WiFi, mais franchement, si je peux tout caser dans le boîtier de la machine, je le fais sans hésiter. Puis pour les jeux, comme je le disais, c'est un peu mort, le Mac. Je sais que maintenant les jeux sortent (presque) en même temps, mais la qualité graphique n'est pas la même. Sur ma Radeon 9700 Pro, je peux avoir de l'antialiasing et du filtrage anisotrope à des niveaux raisonnables (4x, 4x) et avoir une résolution assez élevée (1024x768) sans que ça rame à mort. Sur le PowerMac de base (celui que je pourrais m'offrir si je le voulais vraiment), c'est un peu mort. la Radeon 9600XT de base ne pourrait pas m'offrir le confort visuel que j'ai avec la Radeon 9700 Pro. Pareil, il se raconte que la sortie son des G5 est pas top top. J'ai justement acheté la Audigy 2 parce que la sortie son de ma carte mère était pas terrible. Et bien sûr, pas de drivers Audigy pour Mac OS X (mais là, c'est pas vraiment la faute d'Apple).
Mais malgré tout ça, les fanatiques Mac sont toujours sidérés par ce qu'Apple produit. La fois où Apple avait sorti le Xserve RAID, les forums ne tarissaient pas d'éloges sur la machine, alors que visiblement personne ne savait ce qu'est un NAS...
On peu aussi remarquer les news des sites Mac, qui parlent des pubs Apple. En fait, ils rapportent des news à chaque fois qu'on parle d'Apple ou du Mac (ou de l'iPod, maintenant, aussi).
J'utilise quotidiennent au travail et chez moi Windows, Mac OS X et FreeBSD. J'ai parfois été tenté d'intégrisme (j'y plonge parfois quand même), à dénigrer systématiquement un OS, mais je sais dans le fond qu'ils se valent tous à peu près. Même le tant décrié Windows n'est pas une catastrophe (même s'il est un peu bête des fois 😉). La preuve, les machines et serveurs Windows de mon boulot marchent sans problèmes. J'admets que Windows devient de plus en plus chiant à cause de l'activation, des failles et des virus, mais si on fait un tant soit peu attention, on s'en sort. Et si on l'administre correctement, il ne plante pas plus que Mac OS X. Oui ça plante, Mac OS X. Et plus qu'on veut bien laisser le croire. Et au final, le Mac est une architecture ultra fermée, peu importe si le noyau de Mac OS X est libre, si le matériel est clos, ça revient au même. On critique le monopole de Microsoft, mais dans un sens, Apple en est un aussi.
Je remarque aussi quelque chose de récurrent dans les news des sites Mac. Ils n'aiment pas Dell. C'est l'antéchrist, pour les fanatiques. Alors qu'au final, Dell ne fait pas de mauvaises machines (pas de très bonnes non plus, mais bon 😉). On dirait qu'ils sont dans un sens jaloux du succès de l'entreprise par rapport aux parts de marché d'Apple.
Voilà voilà. J'ai largement dévié de mon sujet, là. 🙂 Mais au final, j'aime bien les fanatiques Mac, ils sont drôles. 🙂 Je lis régulièrement les sites Mac et les sites techniques PC, j'ai les dernières nouvelles du monde (dès qu'Apple est impliqué, même de très très loin), et les nouveautés et les tendances des matériels et logiciels informatiques à venir. Apprendre en s'amusant, quoi. 😉
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Remarques et critiques sur le pilote de Stargate Atlantis, ainsi que sur certains éléments de la saison 8 de Stargate SG-1. A lire après avoir vu Stargate Atlantis.
Bon, déjà, il faut dire qu'en regardant From Stargate to Atlantis de Sci-Fi et le pilote de Stargate Atlantis, je me suis gâché des surprises de la saison 8 de Stargate. Ils affichent le nom et le rôle de chaque acteur qui parle, et Amanda Tapping a comme "étiquette" : "Amanda Tapping / Lt. Col. Samantha Carter" !
Amanda Tapping / Lt. Col. Samantha Carter
Photo © Sci-Fi
Elle a une nouvelle promotion, alors qu'elle est Major depuis pas si longtemps que ça... Pire encore, C'est cette image !
Richard Dean Anderson / Gen. O'Neill / Exec. Producer SG-1
Photo © Sci-Fi
Ouaip, Général ! Il prend la place de Hammond ! Et comme Hammond n'apparaît pas dans Atlantis, ils l'ont simplement zappé ! (en même temps, il voulait peut-être faire autre chose ?)
On se doutait bien que O'Neill allait se faire décongeler, mais là, quand même... 🙂
Je vais finir de ruiner la saison 8 pour tous ceux qui ne l'ont pas vue en disant que les super méchants seront les Réplicateurs. Pas les crabes qu'ils shootent en veux-tu en voilà, mais les humanoïdes de la 7ème saison, ceux qui ont évolué à grande vitesse dans la bulle de temps accéléré, et qui ont été gelés dans le temps (épisode 122, Unnatural Selection). D'ailleurs, à propos de ça, j'espère que les Goa'uld vont encore intervenir, parce que sinon c'est un peu bidon de faire "On a tué Anubis, tous les autres ont les jetons ou sont morts, on en est débarrassés", parce que sans le Zero Point Module, le siège de l'Antarctique ne marche plus, et que des vaisseaux-mères peuvent encore débarquer en force...
Assez de disgression sur Stargate SG-1, on devait parler de Stargate Atlantis. 🙂
D'habitude, quand les gens font un spin-off, ils font du bouturage, ils prélèvent un personnage (secondaire, souvent) de la série originale et le collent dans la nouvelle série, et lui donnent un rôle plus important. Là, c'est le docteur Elisabeth Weir qui s'y colle. Vous savez, la fille recrutée par le Président des Etats-Unis pour prendre la tête du SGC. C'est limite ils l'ont fabriquée exprès pour ça, quoi. Mais l'actrice originale n'a pas dû vouloir s'impliquer dans une série fleuve comme Stargate, parce que c'en est une autre qui joue Weir dans Altantis. Mais à part elle, tout le staff est nouveau. A part peut-être le canadien, qui ne me semble pas inconnu, mais je ne me rappelle pas assez de tous les épisodes pour en être certain...
Le canadien en question
Photo © Sci-Fi
Le concept de la série ressemble un peu à Star Trek: Voyager. Ils sont perdus à l'autre bout de l'univers, sans contact avec leur monde d'origine, livrés à eux-mêmes, face à un ennemi bien décidé à les zigouiller. Mais ici, ils étaient volontaires pour y aller, ils ne connaissent pas la technologie dont ils ont hérité, et les gens sur Terre savent où ils sont.
En parlant de technologie, il y a quand même un truc qui cloche. Atlantis est sensée être la cité perdue des Anciens, là oû est l'arme ultime qui peut vaincre Anubis et tout et tout. Et ils ne font pas mention de ces armes de la mort. Bon, ils ont pas encore tout exploré, mais quand même.
Par contre, la nouvelle porte, très bien. 🙂 Ça fait high-tech et bien intégré à Atlantis. Mais ce qui cloche, c'est qu'il y ait beaucoup de portes dans cette galaxie. Quand les mecs d'Atlantis composent une coordonnée au hasard, la porte se connecte direct. Si c'est un coup de bol, c'est monstrueux... 😉 Les Anciens sont supposés avoir fui en catastrophe, et c'est bizarre qu'ils aient pu fabriquer et installer autant de portes dans leur galaxie sans redonner de nouvelles.
Porte d'Atlantis
Photo © Sci-Fi
Autre point contestable de la porte d'Atlantis, le champ de force similaire à l'iris de la porte du SGC. Dans SG-1, AUCUNE autre porte de TOUTE la galaxie ne dispose d'une barrière de protection (à part fourrer des objets dans le cercle). Et si les Anciens d'Atlantis étaient devenus soudainement plus malins, et qu'ils avaient compris l'intérêt d'une barrière de protection, ils l'auraient mis en série sur les nouvelles portes, non ? Hé bien non, seule la porte d'Atlantis dispose de ce champ de force activable à volonté. Et pour montrer comme c'est important et pratique, ils en font usage dès le premier épisode.
Une autre chose dont les scénaristes vont sûrement abuser : les gateships. Vous vous rappelez de cet épisode oû Teal'c vole un chasseur-prototype Goa'uld et qu'il passe à travers une porte des étoiles en marche pour surgir sur une autre planète et surprendre des Jafas effarés ? Hé bien c'est exactement ça, les gateships. C'est un vaisseau cylindrique de transport/combat, qui peut se replier pour passer à travers une porte.
Le gateship
Photo © Sci-Fi
Là oû les abus commencent, c'est la présence d'un DTD (Dial Home Device, le truc pour composer les coordonnées) dans le vaisseau. Les portes d'atlantis sont télécommandées. On peut se poser des questions sur la priorité des signaux, entre DTD terrestre connecté en "filaire" à la porte, et DTD "sans fils". Quid des cas oû plusieurs DTD composent des coordonnées en même temps ?
Et si seulement ces DTD "sans fils" n'existaient que dans les gateships, passe encore, mais les chasseurs ennemis en ont aussi ! En fait tout le monde pourrait avoir de ces télécommandes à portes des étoiles !
Pire incohérence dans le comportement de la porte, ils arrivent à activer une porte flottant dans l'espace sans DTD, alors que le DTD est sensé alimenter la porte ! Bon, on va admettre que les nouvelles portes ont une source d'énergie intégrée, mais c'est quand même pas sérieux...
D'ailleurs, quand les gateships rentrent au "Atlantis Center", ils arrivent dans un espace qui fait juste la longueur du vaisseau, et s'arrêtent net, sans bavures, même s'ils étaient lancés à pleine vitesse en passant la porte. Et ils remontent tout doucement et lentement vers le hangar au-dessus. J'imagine même pas si plusieurs vaisseaux doivent rentrer en catastrophe... Ils auraient mieux fait d'avoir un hangar devant la porte... 😕
La "salle d'embarquement d'Atlantis", le mur n'est pas loin, à droite...
Photo © Sci-Fi
Arrivé du gateship, il n'avance pas plus loin que ça de la porte !
Photo © Sci-Fi
Intéréssons-nous maintenant aux nouveaux méchants, les Wraiths. Là, les scénaristes veulent clairement surfer sur la vague de la mode vampire (Buffy, Underworld, Van Helsing, etc...). Ils ont la tête des vampires du film de Carpenter, en plus. Et le problème, c'est qu'ils ne font pas assez peur. Apophis et ses Jafas étaient impressionnants, parce qu'on avait vu Râ avec une poignée d'hommes, alors qu'Apophis a clairement une armée. Et plus tard, on a vu Anubis avec ses millions de soldats et ses milliers de vaisseaux. Les Wraiths ont juste un vaisseau-mère moisi, avec des chasseurs, et les soldats n'ont aucun réflexes à part s'aligner correctement pour se prendre un headshot. En même temps, s'ils enlevaient leurs cagoules moches, ils y verraient peut-être un peu mieux (ça vaut aussi pour les premiers gardes d'Apophis, avec les casques serpents tout nuls 😉).
Des Wraiths (remarquez les mecs cagoulés qui n'y voient rien)
Photo © Sci-Fi
Je vais dire un mot sur les personnages. En fait, je ne les trouve pas super terribles. Il y a donc le docteur Weir qui est le chef du "Atlantis Center", qui est d'un coup vachement plus débrouillarde que ce qu'on a vu en fin de saison 7, qui essaie ici de conscillier tout le monde (pour souligner qu'elle était ambassadrice de l'ONU ?), le major John Sheppard, le mec à l'ADN compatible Anciens à qui toutes les machines obéissent (d'ailleurs, ils doivent trouver une solution vite fait à cette compatibilité ADN, si ils veulent d'autres équipes et d'autres gens qui font des choses), et qui ne voulait pas venir ici, et qui est obligé de coopérer, Le docteur canadien (je me rappelle plus du nom), qui a des fonctions un peu Jackson-like, mais plus porté sur la technologie, Tayla, une autochtone de la galaxie du Pégase, qui est la Teal'c de la bande, le même genre de guerrier honorable protecteur de son peuple, et enfin le lieutenant je ne sais qui (je fais les captures après avoir écrit le texte, et ça me sacoûle d'y revenir 😉), expert en armement, mais qui se veut cool quand même, limite comedy relief.
Je crois que j'ai à peu près fait le tour. Mes impressions paraissent négatives, dans l'ensemble. Je pense que je suis un peu trop critique envers cette série, vu qu'elle dérie d'une de mes séries cultes, et a donc de fait un lourd héritage à assumer. Et j'ai plutôt apprécié le pilote, même s'il n'était pas transcendant au niveau de l'histoire. SG-1 non plus n'a pas commencé très bien. 🙂 Et comme je dis toujours avec les séries qui débutent, il faut laisser 4 épisodes avant de porter un jugement définitif. Je vais donc attendre la sortie officielle de Stargate Atlantis en France pour voir les épisodes suivants et me forger une opinion plus solide. 🙂
si cela est possible , vous pouvez m'envoyez un mail sur
ou me rentrer sur msn si vous avez biensur msn xD --'
parce que je voudrai mettre un theme personalisé sur mon portable
j'ai telecharger le logiciel que vous avez indiquer sur ce site
mais lorsque je dois choisir le telephone hihi ^^
bah je n'ai pas le mien --' !
c'est un sony ericssone F305 et bah il y est pas --' !
et ça me gave d'ailleurs je comprend rien a l'anglais en plus mdr ! HELP xD !!!
Bonne année 2009 ^^ et merci de me contacter !
Mathou.