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Depuis la photo numérique, on a de plus en plus d'images dans nos disques durs. Et c'est pas toujours évident de les classer correctement. J'utilise iPhoto, et je regrettais qu'il n'y ait pas de programme équivalent sur Windows. Mais j'ai découvert Picasa.
iPhoto fait partie de la suite iLife '04 d'Apple. Je l'ai tout de suite adopté, bien qu'il existe des programmes sur Mac qui sont bien plus performants. iPhoto est très simple à utiliser, et il est gratuit avec tout Mac neuf (49 € pour la suite iLife '04 au détail - quasi rien pour tout ce qu'il y a dedans, franchement). Et il n'existait pas de logiciel Windows capable de faire commune mesure avec iPhoto.
iPhoto 4
Adobe a sorti Photoshop Album, un premier clone d'iPhoto, mais il est cher (60 € pour le produit seul !) et il ressemble beaucoup à Photoshop, ce qui le rend un peu trop lourd et un peu trop compliqué pour un simple album photo. En fait je crois qu'il est trop "Windows", dans le sens que tout passe par des assistants. C'est bien, les assistants, pour commencer. Mais à la 53ème fois, ça gonfle...
Photoshop Album 2
Aujourd'hui, j'ai découvert Picasa. C'est un repompage complet d'iPhoto, qui ne tourne que sur Windows, et qui apporte quelques fonctions sympa. Cerise sur le gâteau, il est gratuit (depuis que Google a racheté Picasa et propose le logiciel gratuitement pour son service Google Images). 🙂
Picasa 1.6
Il a exactement les mêmes fonctions qu'iPhoto, même l'interface est quasi-identique. Mais il peut scruter toute la machine pour trouver images et vidéos, et il y a des options applicables à chaque dossier pour cataloguer les images, ne pas cataloguer les images, et ajouter les nouvelles photos. L'album s'entretient tout seul ! Bon, le diaporama n'a pas les transitions d'iPhoto, et il est un peu moins réactif qu'iPhoto (il freeze des fois), mais il a un mode de visualisation sympa, la chronologie :
La chronologie de Picasa
Ça montre les albums sur une échelle chronologique, avec un aperçu en fond, trè classe. L'effet de passage entre albums est aussi très réussi.
Au final, je resterai sur iPhoto, vu que j'ai toutes mes photos dessus, mais si je devais utiliser un album photo sous Windows, je prendrais Picasa sans hésiter ! Le logiciel n'est pour l'instant disponible qu'en anglais, mais nul doute qu'il y aura des versions localisées. En parlant de localisation, si Windows avait un support des langages comme Mac OS X, on aurait pas tous ces emmerdes de mix anglais-français. Mais je m'égare... 😉 Enfin bon, Picasa c'est bien, essayez-le !
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Les lieux de Da Vinci Code. Ne pas lire avant le livre !
Les héros de Da Vinci Code passent une bonne partie du temps de l'histoire en France. Voici certains lieux que j'ai pu visiter. Ils sont présentés dans l'ordre de mes visites, et non dans l'ordre chronologique du livre.
D'autres lieux seront ajoutés au fur et à mesure, suivant mes disponibilités et opportunités.
L'église St-Sulpice
L'église St-Sulpice
La photo a été prise pendant les travaux en septembre 2004, je la remplacerai un jour par une autre sans les échaffaudages...
C'est le faux emplacement de la clé de voûte désigné par le grand maître du Prieuré de Sion et ses sénéchaux à Silas. Cette église existe vraiment, et c'est bien vrai que le marquis de Sade et Charles Baudelaire y ont été baptisés, et que Victor Hugo s'y est marié. Par contre, je doute qu'il existe une cavité sous l'obélisque, et la ligne de cuivre n'est réellement un vestige d'un temple païen, c'est un marqueur pour un calendrier solaire marquant les solstices. Cette ligne de cuivre n'est pas non plus sur le méridien de Paris. Elle représente le tracé de la lumière du soleil passant par les vitraux de la nef. Il y a en effet une marque, symbolisée par un cercle en cuivre sur le sol, sur l'endroit où "passe" le soleil aux solstices.
Le curé de l'église St-Sulpice dément toutes les théories de Dan Brown dans cette note affichée près de l'obélisque :
La note du curé de l'église St-Sulpice
En fait, plus j'en écris sur Da Vinci Code, plus je déments les affirmations de l'auteur... Je vais finir par appeler la section "Da Vinci Code, c'est bidon"... 🙂
Photos de l'église.
Bientôt en ligne, "Les énigmes"...
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Présentation de Da Vinci Code, un thriller autour d'un mystère vieux de deux mille ans, de nos jours à Paris et Londres.
Disons-le tout de suite, l'auteur de Da Vinci code, Dan Brown n'était pas très connu avant la polémique autour de son dernier livre, où il déterre un complot vieux de deux mille ans.
L'histoire commence quand Jacques Saunière, conservateur au Louvre se fait assassiner par un moine albinos. Il est le dernier détenteur d'un secret du fond des temps, et alors qu'il est mourrant, il concocte un code qui permettra à Robert Langdon, professeur de symbolique religieuse à Harvard, et Sophie Neveu, cryptographe de la DST, de préver ce terrible secret et d'être par là même d'être poursuivi par le moine tueur, et d'autres puissants personnages de l'ombre...
J'ai adoré Da Vinci Code, pour son intrigue prenante, qui mêle action et réflexion, sur fond de légendes religieuses. Les rebondissements sont légion, et on se laisse avoir plus d'une fois par les fausses pistes posées ici et là par l'auteur. Dan Brown a un style efficace, enchaînant des chapitres courts se terminant sur un cliffhanger intenable, parfois même en annonçant les conséquences futures d'une action ayant lieu dans le chapitre courant à la manière d'une bande-annonce, en disant qu'il se passera quelque chose, mais pas quoi ! 🙂
Le livre est aussi parsemé d'énigmes, plus ou moins triviales, qui servent de fil rouge à l'intrigue. En fait, Dan Brown est amateur d'énigmes en tous genres, mais surtout anagrammes et code de César. Vous pouvez en trouver plus sur son site, www.danbrown.com (en anglais).
La polémique vient du fait que Dan Brown énonce certaines faits erroné ou des légendes urbaines comme étant véridiques, et accable l'église catholique avec des accusations plus ou moins directes de manipulation d'informations (accusations plus ou moins vraies, aussi). C'est peut-être le fait qu'il soit aussi apprécié en France ? 😉
J'ai lu tous ses autres livres (Angels & Demons, Digital Fortress, Deception Point) ensuite, et je me rends compte que ses histoires deviennent prévisibles une fois qu'on est habitué aux retournements de situations surprise. 🙂
Bref, lisez-le !
Pour ceux qui l'ont déjà lu et qui veulent des approfondissements sur les détails de l'histoire, par ici...
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Essai de démêlage du best-seller de Dan Brown. Attention, gâche le livre si vous ne l'avez pas encore lu !
Je me suis enfin décidé à me mettre sur The Da Vinci Code. Posons les choses à plat dès le début : c'est un livre, les mecs (et filles), c'est une bonne histoire, mais c'est tout. 🙂 Mais bon, j'ai beaucoup aimé l'histoire, et j'ai la possibilité de faire un petit dossier dessus, on va pas se priver. 😉 Ah, et j'ai lu le livre en anglais, mais j'utilise la traduction française pour les références (j'ai prêté mon édition anglaise, j'ai que l'édition française de Séverine sous la main 😉).
Inutile de revenir sur la trame de l'histoire, le conservateur du musée du Louvre se fait tuer par un mystérieux moine faisant partie d'une organisation catholique, et cet événement lance Robert Langdon, professeur américain et Sophie Neveu, cryptographe française sur les traces d'une conspiration deux fois millénaire...
"Les faits"
L'auteur, Dan Brown, pose en préambule au livre deux faits comme réels : le Prieuré de Sion existe, et l'Opus Dei existe.
L'Opus Dei
Commençons par le plus simple : l'Opus Dei. En effet, l'Opus Dei existe, et c'est une prélature du Pape depuis le 28 novembre 1982. Et l'est encore aujourd'hui. A voir leur site web, elle n'a rien d'une organisation semi-mafieuse commanditaire de crimes. 😉 Bon OK, j'ai tapé www.opusdei.org et j'ai regardé ce que ça donnait. Mais si on recherche "opus dei silice" dans Google, on trouve en premier hit ce document : Les dessous d'une canonisation, par Edith Richard, théologicienne et membre du réseau Culture et Foi. Et là, c'est plus tellement joli joli... En fait à l'origine, c'est une nouvelle vision de l'évangile, une façon de vivre sa foi chrétienne sans concession ni compromis. Pourquoi pas. Mais depuis, c'est devenu plutôt catholique intégriste, à force, avec une pensée plutôt moyenâgeuse, style la femme soumise au foyer... Et les supplices physiques auto-infligées (prières du corps) existent bien. Enfin l'Opus Dei n'est pas sensé faire de politique, mais il essaie de pousser son mode de pensée par l'intermédiaire de ses membres influents.
Si on ne trouve aucune information sur ces sujets sur le site de l'Opus Dei, on trouve cet article d'un professeur israélien qui dit que Da Vinci Code, c'est bidon.
Toujours est-il que l'Opus Dei a demandé à être retiré de la page "Les faits" de Da Vinci Code, et que cela lui a été refusé.
Le Prieuré de Sion
Là, c'est plus délicat. Il y a les gens qui y croient, et les gens qui disent que c'est inventé de toutes pièces.
Steven Mizrach, maître de conférence assistant en sociologie et anthropologie à au Florida International University à fait des recherches intensives sur le sujet à la suite de la lecture du livre Sang Sacré Graal Sacré de Michael Baigent, Richard Leigh et Henry Lincoln, qui traite du même sujet. Et Steven Mizrach a un historique assez détaillé du Prieuré de Sion, avec des hypothèses sur les mystères reliés, comme l'abbé Saunière et Rennes-le-Château.
D'un autre côté, le site priory-of-sion.com (en anglais) démystifie le Prieuré de Sion comme étant un mouvement antisémite et anticommuniste crée au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale par Pierre Plantard, un ancien collaborateur pétainiste. C'est pas très glamour, mais ça reste plausible.
Enfin, le journal suisse Le Temps a publié plusieurs articles (en anglais sur ce lien) sur l'intrigue de Da Vinci Code et Pierre Plantard qui tendent à appuyer la version de priory-of-sion.com, à moins que La Temps ait utilisé ce site comme source. Ce qui est possible, vu que le seul document librement consultable est sur priory-of-sion.com...
Donc voilà, pour moi c'est encore un mystère. J'aime bien l'idée d'une société secrète gardienne d'un secret du fond des temps, mais en même temps, beaucoup de pistes pointent vers une mystification d'un pro-nazi... Choisissez ce que vous plaît, je crois que je vais prendre la société secrète. 😉 (Bon en fait c'est de la mystification, ça existe pas, le Prieuré de Sion...)
Suite vers les lieux...
Commentaires
Le prieuré de Sion
Merci de ces précisions
En tous cas merci de ce complément d'informations. ;)
le fantôme de P.Plantard
Toujours aussi laconique, Plantard se contente d’indiquer des voies de recherche, laissant au lecteur le soin de compléter l’information. Pour aider le lecteur dans sa démarche, Jean-Pierre Deloux a regroupé les documents en chapitres thématiques dont chacun accueille plus de trente notices différentes. Au total c’est une mine d’informations qui est livrée, à partir de laquelle se reconstruit le puzzle. Les Archives secrètes du Prieuré de Sion, sont éditées par les éditions Edite. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site www.editions-edite.fr C’est un ouvrage collectif coordonné et préfacé par J-P. Deloux.
il existe bien un document sur le "Prieuré de Sion". Il s'agit des statuts de l'association C.I.R.C.U.I.T., fondée par Plantard, ancien collabo et journaliste antisémite et antimaçon, personnage plus que trouble et douteux. Le livre "L'énigme Sacrée" de Baigent, Leigh et Lincoln se fonde sur les délires du-dit Plantard, qui se proclame descendant des Mérovingiens (?) qui sont héritiers du Christ (??) par Marie-Madeleine, sa femme (???)...
Quelques précisions historiques.
Jesus, en tant que "rabbi" d'un groupe de disciple ne peut être célibataire ? Vraisemblable en théorie, mais ne resistant pas à l'analyse religieuse. Les théories et les paraboles christiques sont proches des dires des Esseniens. Hors, les Esseniens imposaient le célibat comme symbole de pureté...
Le complot de l'Eglise contre la Femme ? Mouais, mais ni plus ni moins que le complot de la Synagogue et de la Mosquée contre cette même Femme, et donc assez peu concernées par la descendance du Christ. Et nous replacions ces religions dans leur contexte sociologique d'apparition, soit le Moyen Orient antique. Un peu de recherche fera apparaitre le coté fondamentalement "machiste" de la région. Et tordra le cou à ce prétendu complot.
L'Opus Dei, coeur du complot catholique ? Bof, sans fondement. Fondamentaliste, oui, réactionnaire, bien sûr, accoquiné avec des crapules telles que Franco, c'est certain. C'est déjà pas mal. Pour le reste, ni preuves, ni même présomptions. Alors antipathique l'Opus Dei, oui. Assassin, non.
Pour plus d'informations, je vous invite à lire "Historia" de mars 2005.
Cordialement,
N. Weil
[Originellement posté le ]