- Détails
Mes impressions sur les livres, remarques, critiques, parallèles avec la série originale, etc... Eviter de lire si on veut lire Dune ou Prelude to Dune.
Ici je vais admettre que tout le monde a lu la première série Dune.
Déjà, je trouve que les titres ne sont pas très originaux, mais c'est une affaire de goût... 🙂 En même temps, ça indique au lecteur quel sera le sujet principal du livre. Non que dans Dune House Atreides on ne parle que des Atreides, mais que l'intrigue s'attarde plus sur ce qui se passe sur Caladan. De même pour Dune House Harkonnen, on en apprend plus sur Giedi Prime et la famille Harkonnen. Ce qui n'est pas une mauvaise chose, vu qu'on ignore presque tout des origines des personnages de Dune.
Mais en même temps, j'ai quand l'impression que c'est une sorte de visite des lieux célèbres de Dune, qui n'ont jamais été réellement décrits. De Dune à l'Empereur-Dieu de Dune (j'ai lu la première série en français, je cite donc les titres en français, mais je relirai le tout en anglais bientôt), tout ou presque se passe sur Arrakis. C'est seulement à partir des Hérétiques de Dune qu'on s'aventure un peu sur d'autres mondes.
La série des House ne reste pas concentrée sur Arrakis, et explore les lieux connus de l'Imperium : Caladan, Giedi Prime, Kaitain, Ix, Wallach IX, Salusa Secondus... Je ne me rappelle plus si Lankiveil et Ginaz sont cités dans Dune... Peu de lieux sont vraiment nouveaux, comme Ecaz, Grumman, Richese et Beakkal, mais ils sont juste cités comme Ix dans Dune. Ces nouveaux lieux sont mentionnés car ils sont les mondes d'origine de Grandes Maisons du Landsraad avec lesquelles interagissent les héros des livres.
En parlant de héros, la balance Arrakis/protagonistes a changé en faveur des protagonistes de l'histoire. Ici, on nous décrit l'arrivée du Platétologiste Impérial, le père de Liet Kynes sur Arrakis, et on nous montre les fremen dans leur vie quotidienne. Arrakis est toujours importante car elle est la seule source d'épice, mais c'est pas un enjeu politique aussi important que dans Dune, car le fief appartient encore fermement aux Harkonnens.
Ce qui nous intéresse ici, c'est de savoir comment les divers personnages sont arrivés à la situation du début de Dune. Dune House Corrino pose même les bases pour les Hérétiques de Dune et la Maison des Mères, car c'est dans ce livre que l'amal, le melange synthétique est finalisé, et que des danseurs-visages sont envoyés aux confins de l'univers pour explorer les mondes colonisables. Le même amal consommé par les Honorés Matriarches, et peut-être les mêmes danseurs-visages apparaissant en visions aux personnages de la Maison des Mères...
Une première critique pourrait être que Les House se contentent de décrire la vie et l'environnement des divers lieux maintes fois cités mais jamais réellement vus de Dune. En effet, on "voit" maintenant ce qu'est Caladan, comment on vit sur Giedi Prime, mais il y a pas ou peu de nouveaux mondes, et quand il y en a, la description en est succinte ou inexistante. On pourrait dire que c'est parce que les mondes décrits sont les places importantes de l'Imperium, et donc qu'on a l'essentiel, mais il aurait pu y avoir aussi des mondes importants qui sont retournés dans l'indifférence, pour telle ou telle raison. Mais cela aurait peut-être trop dilué l'histoire.
Et justement l'histoire des House tourne autour des personnages dont on n'a pas assez parlé dans Dune. Le Duc Leto, le Padishah Empereur Shaddam IV, Duncan Idaho, le Baron Harkonnen (même si le Baron est très présent dans Dune). Dans Dune, même le Comte Fenring est quasiment passé sous silence, alors qu'il est un Kwisatz Haderach manqué, donc pas complètement dénué d'intérêt. Les House réparent cet "oubli" et reviennent longuement sur les relations entre tous ces personnages "mineurs" de Dune.
Malgré leur pauvre participation à l'intrigue de Dune, les personnages des House sont des éléments cruciaux de l'histoire. Ils ont mis en place tout ce qui a amené aux événements de Dune. Au final même tellement que la série des Dune semble une conséquence directe des faits des House.
Ce qui est gênant dans les House, c'est qu'on sent qu'ils ont été écrits après la Maison des Mères. On réapprend ce qu'on sait du Bene Gesserit et du Bene Tleilax depuis les Hérétiques de Dune et la Maison des Mères, alors que ces deux entités disparaissent presque totalement ou sont très peu décrites dans Dune jusqu'au moins l'Empereur-Dieu de Dune. On apprend aussi dans Dune House Harkonnen que les cuves axlotl sont des femmes génétiquement modifiées, chose qui est cachée jusqu'aux hérétiques de Dune.
Cela fait que du point de vue de la continuité, il y a des pans de l'histoire qui disparaissent pendant des milliers d'années. Dans un sens, c'est pas vraiment contraire à l'esprit de Dune, avec ses sauts de 10000 ans dans le récit.
Et les auteurs ont assimilé certains détails du film de David Lynch et des téléfilms. Dans les House, les navigateurs sont capables de téléporter le vaisseau tout entier, en "pliant l'espace", comme dans le film. Il me semble que dans le livre Dune, il n'est pas question de ne pas se déplacer, bien au contraire. Le navigateur doit calculer et prévoir (littéralement voir à l'avance) les obstacles sur le chemin du vaisseau, qui file à une vitesse vertigineuse, ce qui implique de devoir connaître l'avenir à court terme pour pouvoir le conduire. Dans le même registre, je ne me rappelle pas qu'on décrive la couleur des uniformes des armées de chaque Maison, peut-être à part vert (la bannière verte) pour les Atreides. Dans Dune House, les Harkonnens ont un uniforme bleu pâle, comme dans le téléfilm Dune.
Malgré ces petites contradictions, il est plaisant de connaître le passé des personnages de Dune, même si certains itinéraires semblent un peu tirés par les cheveux. Par exemple, le Duc Leto recueille dans sa Maison deux transfuges de Giedi Prime, le principal monde Harkonnen, sans se poser trop de questions. De même, les auteurs font des efforts pour coller aux détails de Dune, sans vraiment convaincre. Gurney Halleck dit que le Duc Leto l'a sauvé des puits d'esclaves Harkonnen, mais en fait, Gurney se sauve pratiquement tout seul, c'est juste qu'il s'est faufilé dans un convoi d'obsidienne commandé par Leto Atreides.
Au final j'ai pas été déçu, l'histoire tient la route même si certains passages sont un peu longs et n'apportent pas grand-chose à l'intrigue (l'excursion en bateau de Leto et Rhombur de Dune House Atreides), et le profil des personnages est poussé, on comprend leur évolution, leurs motivations. Et le tout ne trahit pas l'ambiance de Dune, même en étant des livres dans l'univers de Dune où Dune passe au second plan ! 😉
- Détails
Les trois premiers volumes dans la série Dune par Kevin J. Anderson et Brian Herbert, fils de Frank Herbert, auteur de la série originale.
Dune est une série de livres de science-fiction créée par Frank Herbert, qui décrit une société humaine plusieurs milliers d'années dans le futur. Cette société s'est reconstruite après s'être libéré du joug des machines pensantes, les ordinateurs, et qui a pour credo de ne jamais recréer de telles machines. Pour ce faire, les hommes développent des techniques d'entraînement qui repoussent les limites de la psyché humaine, faisant de certains des ordinateurs humains, d'autres ayant le don de préscience, ou la mémoire des générations passées.
Tout cet univers repose sur une substance mystérieuse, l'épice mélange. Cette substance prolonge la vie, et décuple les capacités intellectuelles humaines. Mais l'épice ne se trouve que sur une seule platète dans tout l'univers : Arrakis, appelée par ses habitants Dune.
L'intrigue de la série Dune de Frank Herbert tourne autour de Dune, de l'épice, des grandes maisons de l'Impérium, et les autres puissances, le Bene Gesserit, le Bene Tleilax, qui convoitent la planète et sa richesse. Sans oublier les Fremen, les habitants de Dune, qui rèvent du jour où ils seront les seuls maîtres de la destinée de leur planète.
La série initiée par Brian Herbert et Kevin J. Anderson ne reprend pas la suite de l'histoire dévoilée par Frank Herbert, mais remonte plusieurs dizaines d'années dans le passé, et explore les origines des personnages de Dune, leurs relations, et les évènements qui ont mis en place le bouleversement décrit dans Dune.
Bien que le style des deux nouveaux auteurs ne soit pas du niveau de feu Frank Herbert, il n'en reste pas désagréable, au contraire. Et l'histoire est toujours riche et intriguante, comme dans la série originale. Car Dune n'est pas seulement un livre de science-fiction, il parle de politique, de philosophie, d'écologie, d'Histoire. Et Brian Herbet et Kevin J. Anderson sont restés fidèles à ce profil si particulier de Dune. A lire si on a aimé Dune. Je pense que lire la série des House avant la série des Dune peut être un peu déroutante, et les divers références et clins d'œil à la série originale ne seront pas compris. D'un autre côté, ça réserve les diverses surprises des destins des divers personnages... 🙂
Maintenant, les révélations...
- Détails
J'ai changé un de nos serveurs, au boulot, mais j'ai dû dévier de mon plan initial du fait de la bêtise de Windows...
Le but était de changer notre Terminal Server Windows 2000 hébergé sur un Dell PowerEdge 2400 vieillissant par un PowerEdge 1600SC flambant neuf. A noter que malgré le numéro moindre, la machine est nettement plus puissante. Le PE2400 est un bi-Pentium III 733 MHz, alors que le PE1600SC est un bi-Xeon 2,4 GHz.
Mon plan initial était d'intégrer le nouveau serveur sous un nouveau nom dans l'Active Directory, copier les donnés et paramètres de l'ancienne machine, puis de retirer cette dernière de l'AD, avant d'affecter l'adresse IP du PE2400 au PE1600SC, en plus de l'adresse qu'elle avait déjà, pour ne pas ruiner mes filtres du routeur, et de créer un CNAME dans le DNS AD pour faire pointer le nom du PE2400 retiré sur le nouveau PE1600SC. Et hop ni vu ni connu, le nom et l'adresse de ancienne machine sont mappée sur la nouvelle, et tout va bien dans le meilleur des mondes. 🙂
Hé bien c'était sans compter avec les services géniaux de Microsoft de l'époque où ils ne croyaient pas en Internet, et qu'ils avaient réinventé la roue. Une de ces roues s'appelle Windows Internet Name Service, ou WINS. C'est fait pour remplacer le Domain Name Service, ou DNS, le système de résolution de noms sur Internet. Le plus fort est que le WINS n'est jamais sorti sur Internet, ou alors vraiment épisodiquement.
Et le truc drôle dans WINS, c'est qu'il n'y a pas d'alias dans le genre du CNAME du DNS (ou alors je ne le connais pas, et la console d'administration WINS ne le propose pas). Tout est sensé être automatisé, et les machines enregistrent leur nom comme des grands dans WINS (comme il est possible de le faire dans DNS, d'ailleurs). Mais une machine Windows ne peut avoir qu'un seul nom déclaré, et si j'ai besoin que mon ordinateur TOTO s'appelle aussi BOZO dans WINS, je suis coincé... Bien sûr, je peux toujours laisser tomber les enregistrements WINS et juste coller mon CNAME dans le DNS AD, vu que WINS tombe en désuétude, même chez Microsoft, mais quand on a encore quelques machines en Windows 98, qui reposent entièment ou presque sur NETBIOS et WINS, c'est mort. 😕
Donc j'ai été obligé de sortir mon nouveau serveur de l'AD, de le renommer comme l'ancien, de changer son IP en lui donnant l'adresse de l'ancienne machine, et de la réintégrer dans l'AD, en supprimant l'ancien compte ordinateur et tout. Le merdier, quoi.
Je me dis que ça aurait été une machine Unix, il n'y aurait eu aucun problème. Mon plan initial aurait marché comme sur des roulettes, et je n'aurais pas eu besoin de balader la nouvelle machine dans et hors de l'AD (du DNS, en somme). Des fois, Windows, c'est bête.
- Détails
Depuis un an, les évolutions des ordinateurs en termes de performances ont plutôt stagné, mais elles ont évolué dans un tout autre sens...
Et ce sens d'évolution est le silence. Depuis toujours, on s'est plus intéressé aux performances des machines qu'à leur discrétion. Mais maintenant qu'on a des ordinateurs à multi-GHz, on s'en fiche un peu : tous les logiciels tournent raisonnablement bien sur n'importe quelle machine un tant soit peu récente, de moins de 2 ans. Il y a l'exception des jeux, mais là c'est un tout autre domaine. 🙂
Maintenant on se préoccupe du bruit. Les ordinateurs savent faire de plus en plus de choses, et ils finissent par remplacer certains appareils, comme le lecteur DVD ou le magnétoscope. J'en ai parlé dans mon étude (très succinte) du Mediacenter, ici et là. De fait, les ordinateurs sortent des bureaux et investissent les salons. Et là se pose le problème du bruit. Il n'y a pas des masses d'objets qui font du bruit, dans un salon. La télé, la radio, le chien... 😉 Les composants des ordinateurs modernes chauffant énormément, on doit les équiper de nombreux ventilateurs. Et ces ventilateurs font du bruit, parfois assez pour couvrir le son de la télé...
Les constructeurs s'en sont rendu compte, et font maintenant de réels efforts pour atténuer la nuisance sonore de leurs machines. Ils font un peu comme moi (voir ici et là), ils remplacent les ventilateurs bruyants par des modèles silencieux, ou ils repensent la disposition interne pour optimiser le flux d'air, réduisant l'usage de ventilateurs.
On utilise des machines Dell, au boulot. C'est du bon matériel, quoi que je n'en achèterais pas moi-même. 🙂 Un peu trop grand public, et ça devient rapidement cher si on s'éloigne des configurations de base. Mais on peut voir qu'ils ont fait de gros efforts dans les 2 dernières années. Les dernières machines qu'on a reçues sont complètement silencieuses. Pas un bruit. On voit à l'intérieur qu'il y a des tas de guides d'écoulement d'air, avec des ventilateurs stratégiquement placés pour réduire leur nombre.
Intérieur de machine Dell
(photo dégueulasse de mon téléphone d'en-dessous de mon bureau...)
La finition laisse à désirer, souvent, mais la conception d'origine est quand même impressionnante.
Mais ce qui m'a laissé sur le cul, c'est quand j'ai reçu notre nouveau serveur, le PowerEdge 1600SC. Le nôtre est un peu gonflé par rapport à la configuration de base, mais je concède qu'il penche du côté el cheapo. En même temps, on est une association 1901, et on est pas riche. 😉 Et c'est amplement suffisant pour ce qu'on veut en faire.
Et c'est avec cette machine que je me suis rendu compte des progrès énormes de Dell sue le point de vue accoustique : on a acheté un PE 1600SC il y a moins d'un an. D'habitude, j'effectue l'installation de la machine sur mon banc de test à côté de mon bureau. Et le PowerEdge faisait un boucan d'enfer. Même placé dans la masse des autres serveurs, une fois prêt, on pouvait discerner une augmentation du niveau sonore général.
Mais le nouveau m'a surpris. Il est à peine plus bruyant que ma tour chez moi, qui est pourtant équipé de ventilateurs neufs et chers (en fait 6 ventilateurs neufs et chers, ce qui fait que c'est quand même bruyant au final...) ! Pour un peu, je l'utiliserais en machine de bureau. 😀
J'ai regardé à l'intérieur, et j'ai vu qu'il y avait 5 ventilateurs au total. Je suis assez content de voir que ma tour est finalement aussi bien agencée qu'un serveur Dell. 🙂 J'ai pris des photos (toujours au téléphone, petites et crades 😉), elles sont ici [plus disponibles sur Valken's Notepad 😛].