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VMWare a sauvé mes mails.
Je déménage dans une semaine dans une maison toute neuve qui n'aura pas le net pendant quelques semaines (estimation à la louche). Et comme mon serveur mail principal est le mien propre, j'étais parti pour perdre toute ma correspondance pendant ce temps...
Mais c'était sans compter les nouveaux services de virtualisation que j'ai implémentés au boulot. 🙂 Maintenant on a deux serveurs VMWare ESXi qui regorgent de ressources. Et j'ai donc pu répliquer les services de mail de Britig (mon serveur physique) sur un serveur virtuel, Annis. 🙂
La cerise sur le gâteau est qu'ayant une IP fixe, et ayant la main sur le DNS, mon serveur mail a même un reverse correct, et son adresse ne provient pas d'un pool d'adresses pour ADSL domestique. J'ai maintenant un serveur mail respectable. 😉
Pour la procédure, c'est tout simple. J'avais déjà un serveur mail fonctionnel installé suivant ces instructions, et pour le répliquer, je me suis contenté d'installer un serveur FreeBSD tout neuf (de même version que l'original), de recopier les fichiers de conf de /usr/local/etc
, ainsi que les bases de données des divers logiciels (amavis, SpamAssassin, Postgrey, etc), et de changer la définition du MX sur mon DNS.
L'installation a pris une grosse demi-journée, et la bascule même pas 5 minutes. Ce qui fait que si je dois remigrer mon serveur mail ailleurs, je peux le faire simplement et rapidement. 🙂
Bon par contre le serveur web reste chez moi, et ce site sera coupé le temps de rétablir une ligne ADSL à la nouvelle maison (les serveurs du boulot n'ont pas assez d'espace disque pour mon site bourré de photos gratuites... 😛).
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...Mais je l'ai bien cherché.
FreeBSD 8.0-RELEASE est sorti vendredi dernier. Contrairement à mon habitude, je ne me suis pas empressé de l'installer. Non. J'ai voulu tenter une nouvelle expérience : passer mon serveur de i386 à amd64 (passer de 32 à 64 bits quoi), sans tout réinstaller.
Pour cela, j'ai trouvé un message dans la liste de diffusion freebsd-stable qui explique qu'il faut en fait installer un FreeBSD amd64 tout neuf sur un disque à part, recompiler kernel et base, et les installer sur le disque à migrer en montant les partitions sur /mnt (par exemple).
Je ne mets pas les détails de la procédure, parce que... ça semble marcher mais non !
Oui, le système est réinstallé avec des binaires amd64. Oui, le système démarre comme il faut. Oui, les ports marchent plus ou moins bien selon leur dépendance aux bibliothèques. Mais NON, les ports ne se réinstallent pas gentiment !
Entre les ports qui s'étaient liés à des bibliothèques i386 (maintenant incompatibles avec les binaires système), et ceux qui utilisent des dépendances et/ou des options incompatibles, irrelevantes ou indisponibles en amd64, j'ai passé environ 4 heures à essayer de dépatouiller le merdier avant de craquer et de supprimer TOUS les ports et les réinstaller un par un.
Au final j'aurais mieux fait de réinstaller un système amd64 neuf, réinstaller les ports, et restaurer mes données, ça m'aurait au pire pris le même temps...
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Une nouvelle aventure de foirage de mise à jour FreeBSD...
FreeBSD 8.0 est près de sortir, et j'ai voulu essayer la mise à jour par freebsd-update
avec la RC2.
J'ai trouvé un descriptif de la méthode sur l'annonce de la disponibilité de FreeBSD 8.0-RC2. J'ai tenté cette méthode un peu pour le fun, et beaucoup parce que la mise à jour par sources que j'utilise d'habitude a raté avec une erreur (que j'ai pas cherché à démerder).
J'avais tenté freebsd-update
la première fois que c'est sorti, avec FreeBSD 7.0, je crois. A l'époque, c'était pas encore tout à fait au point, et il fallait renseigner plein de choses dans un fichier de configuration inexistant. Ma tentative s'était conclue par un message d'erreur qui disait qu'il pouvait pas mettre à jour mon système... Donc j'avais laissé tomber.
Mais maintenant, c'est devenu beaucoup plus facile. Le système détecte les paquets installés, télécharge les patchs et binaires nécessaires, installe les mises à jour, et enlève même les anciens fichiers inutiles. La fête quoi. 🙂 Il a même vu que j'avais un noyau personnalisé, et m'a indiqué qu'il fallait que je le mette à jour à la main.
Mais voilà, ça a merdé pendant la mise à jour. En fait ça a l'air d'être une correction de bug des versions 7.x. La fois où j'ai installé FreeBSD 7.0, mon serveur n'est pas revenu du redémarrage, parce que le nom du disque a changé (il est passé de ad12
à ad10
).
Là, mon disque est revenu en ad12
... Et patatras la même histoire... Il faut respécifier la racine à la main (ufs:/dev/ad12s1a
), remonter /usr
à la main (mount /dev/ad12s1f /usr
), galérer une heure durant se demandant pourquoi /
est en lecture seule alors que les options du loader sont correctes (parce que j'ai pas dit mount -u /
...). Et tout ça en clavier qwerty. 😛
Une fois que j'ai mis à jour /etc/fstab
, tout est revenu dans l'ordre. J'ai pu finir ma mise à jour, et mon serveur est reparti gaiement.
A part pour Plone, la nouvelle installation par buildout
installant un Python indépendant du Python système, mais quand même lié aux bibliothèques système. Les anciennes, de FreeBSD 7.2, qui ont sauté quand freebsd-update
a nettoyé les binaires obsolètes. J'ai dû relancer une installation (en effaçant les binaires Python du répertoire de l'instance Plone), et c'est reparti aussi.
Mais au final, ce qu'il faut que je fasse, c'est coller des labels sur mes partitions. Ça consiste à nommer une partition avec un nom indépendant et persistant, de façon à ce qu'il soit correctement identifié même s'il n'est pas reconnecté au même endroit (ou que le driver le nomme différemment). C'est une méthode destinée aux média amovibles, qui est applicable à mon cas sur les partitions du disque dur principal... Et tout est expliqué dans cette page du handbook !
Seul inconvéniant, il faut redémarrer en mode single user
. Comme mon serveur n'est pas équipé d'ordinaire d'écran ou de clavier, c'est une opération plutôt fastidieuse. Mais je pense le faire à la sortie de FreeBSD 8.0-RELEASE, où j'en profiterai pour également passer de i386
en amd64
. 64 bits rulez. 😛
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Mais c'est tout comme, en plus cher.
Je suis rentré de vacances, j'ai glandé 3 semaines en Corée, je mettrai des photos dès que je me défeignasse. 😛
Mais aujourd'hui, je suis là pour parler des services extraordinaires de ce célèbre service d'expédition, Chronopost.
Jeudi dernier, je me rends compte qu'un ami que j'ai invité à venir à la maison samedi a son anniversaire dimanche. Et j'avais complètement oublié (à ma décharge, l'ami aussi avait oublié - si, si). Donc je me suis creusé la tête pour lui trouver un cadeau convenable, et je l'ai commandé chez Amazon. Ils proposent une livraison rapide, qui me promettait la livraison pour le samedi matin. Parfait.
Mais hélas, quand je reçois le mail de confirmation d'expédition, je constate que le transporteur est... Chronopost.
Je hais Chronopost. Et ce depuis ce jour où j'avais commandé un lecteur DVD (à l'époque où ça coûtait pas loin aussi cher que les lecteurs Blu-Ray aujourd'hui). Et en ce temps-là, j'avais confiance. J'avais fait livrer chez moi, à Trappes. J'habitais chez mes parents, et ma mère était là toute la journée. Et le soir, en rentrant, je trouve... Un avis de passage. Je peux aller chercher mon colis à La Poste. Je demande si ma mère s'est absentée, elle me dit que non. Elle est même restée exprès pour recevoir le colis...
Vert de rage, je vais au bureau de poste et là le mec du guichet me dit que j'ai du bol, encore : ils ne laissent pas toujours d'avis de passage... Incroyable.
Depuis, toutes les fois que j'ai eu à faire avec Chronopost, il y a eu des emmerdes. Le moins pire que j'ai eu, c'est de ne pas recevoir dans les temps. Je ne reçois JAMAIS dans les temps avec Chronopost.
Donc là, j'ai un numéro de suivi que je consulte le samedi matin, à 10 h. Ça me dit que la livraison est en cours (le livreur est parti à 7 h 30 du dépôt). Je revérifie à 11 h. Là, je lis "Destinataire absent, pour la suite se référer à l'avis de passage", daté de... 10 h 50 !
Encore une fois en rage, j'appelle le SAV de Chronopost. Après une longue attente, une fille répond, j'explique mon problème, et elle me demande s'il y a un digicode dans mon immeuble. Oui il y a un digicode. Elle dit : "Ah bah c'est pour ça, on n'est pas La Poste, on n'a pas de clés pour entrer dans les bâtiments !"
Soit. Mais il y a mon numéro de téléphone sur le colis quand même ? "Ah mais nos livreurs n'ont pas forcément de téléphone sur eux !" WTF ?!
Et elle me propose une autre présentation lundi. Je lui dis que j'en ai besoin aujourd'hui, que j'ai payé cher pour, et que je ne suis pas là lundi. Elle a pas de solution alors. Je raccroche.
J'ai la haine, et j'écris à Amazon pour leur dire que Chronopost c'est des bouffons et qu'ils devraient arrêter de travailler avec les bouffons. Je leur fais un résumé de mon aventure. Et que Chronopost s'est foutu de moi en me proposant de me relivrer lundi, ce qui revient à une expédition standard, ce qui ne m'aurait rien coûté...
Une demi-heure plus tard, je reçois un coup de fil. C'est Amazon. La fille au téléphone s'excuse pour ma mésaventure, me dit qu'elle a appelé Chronopost pour me relivrer lundi. Je lui dis la même chose : ça sert à rien, je suis pas là lundi. Elle dit alors qu'elle va essayer de voir avec Chronopost. En attendant, elle me rembourse mes frais d'expédition, vu que la livraison ne s'est pas faite en temps et en heure. Et elle constate qu'il y a beaucoup de réclamations le samedi concernant les livraisons rapides. Elle suppose que vu que Chronopost ferme à 13 h, les livreurs ne font pas spécialement d'efforts pour livrer les colis, pour rentrer plus tôt...
Après ce coup de fil d'où Amazon sort grandi, j'espère recevoir un avis lundi, et récupérer le colis mardi à la Poste.
Lundi, je reçois un SMS qui me dit que je dois rappeler Chronopost pour leur donner des instructions de livraison. Amazon m'aurait-il menti en disant rappeler Chnopost ?
Je rappelle donc. Et la fille au téléphone me dit qu'ils n'ont pas pu livrer le colis à cause du digicode... Mais je l'arrête tout de suite, je lui dis de livrer au bureau de poste de mon quartier. Elle me propose une autre présentation, mais j'en ai rien à cirer de leurs présentations de quand je suis pas là, et réitère ma demande de dépôt au bureau de poste. Ma demande est notée, mais ils ne pourront le faire que mardi. Ils n'ont pas de moyen de contacter leurs livreurs. Incroyable.
Mardi. Je reçois un coup de fil du livreur Chronopost. Il me demande si je suis chez moi. NON ! JE SUIS PAS CHEZ MOI BANDE DE BOUFFONS ! Je lui dis de déposer le colis au bureau de poste (les bouffons du centre d'appels n'ont rien dit quoi).
Mardi soir, je passe à la poste pour prendre mon colis. Le mec du guichet me demande si "ça fait longtemps que je cours après mon colis". Oui, depuis samedi. Il me raconte des salades comme quoi ça devait être là depuis lundi. Ouais c'est ça, le livreur m'a appelé depuis cette poste, ouais.
Au final, j'ai reçu mon colis parti vendredi soir pour samedi matin seulement... mardi soir. Trop fort Chronopost. Le slogan de Chronopost le dit : "Demandez à Chronopost, ça ira plus vite." Je me permets de compléter : "Demandez à Chronopost, ça ira plus vite d'envoyer à dos d'escargots."