C'est juste dommage qu'ils sont restreints à un genre. 🙂
Bon j'ai un peu perdu ma bonne résolution de poster tous les 2 jours au moins, mais là il y avait un pont et tout, j'ai des (pauvres) excuses. 😉
L'autre jour, j'ai découvert que Deutsche Grammophon avait un site de vente de musique en ligne. D'habitude, les éditeurs de musique proposent des morceaux encodés un peu limite, verrouillés pour n'être lus que sur l'ordinateur qui l'a acheté, et à un prix égal ou supérieur au CD physique.
Bien, chez DG, non ! Prenez le recueil "Amoureuses" par Patricia Petibon, le Concerto Köln dirigé par Daniel Harding. Il est proposé à 13,49 € chez Amazon, et à 10,99 € chez DG en ligne. Et les morceaux sont encodés en MP3, à 320 kbps CBR ! Avec les tags correctement renseignés, illustration comprise ! Cerise sur le gâteau, ils fournissent le livret en PDF. Et la jaquette en JPEG. Tout ça sans AUCUN verrou. C'est du MP3 pur et simple. Pas besoin d'envoyer un échantillon d'ADN et un scan rétinien pour le lire sur d'autres machines ! Pas besoin d'acheter un lecteur MP3 portable spécifique pour lire ces morceaux !
Et le fin du fin, le truc qui achève TOUS les autres distributeurs : on peut retélécharger ses achats. D'autres facturent le service, ou soulignent le fait exceptionnel de ce "privilège", accordé au coup par coup. Chez DG, non, c'est normal.
Merci DG de montrer le bon exemple et de ne pas nous traiter en bandits de grand chemin. Vous avez un nouveau client fidèle. 🙂
Réfléchissez à ça, vendeurs de musique du siècle dernier : dans le futur, quand les archéologues fouilleront dans les archives numériques de notre temps, que liront-ils en premier ? Les trucs verrouillés à mort dont les serveurs d'authentification sont morts et rouillés, ou les morceaux libres ? Mais en fait vous vous en foutez, les archéologues du futur ne vous rapportent rien...