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Commentaires et critiques sur The Eight. Ne pas lire avant le livre.
Allons au but : ce livre est bien ! 🙂 J'ai eu une petite inquiétude après avoir lu The Magic Circle, mais j'ai eu une agréable surprise. 🙂
Dans un sens on dirait Da Vinci Code. Poursuites rocambolesques, meurtres, trahisons, mystère à résoudre, trésors cachés, la totale. Plus des interventions de guest stars de l'Histoire, le peintre David, Marat, Danton, Robespierre, Napoléon, Catherine la Grande, etc... Et tout ça sur de la pure fiction : le jeu de Montglane n'existe pas. 🙂
Même en sachant ça, j'ai été pris dans l'histoire... Et là, ça finit bien ! 🙂 La Katherine te fait mijoter en te distillant des petits détails sur ce qu'est le jeu de Montglane, te balade du XVIIIème siècle au XXème, des Etats-Unis en Algérie, en Russie, et en Angleterre.
Et c'est amusant comme les personnages historiques sont intégrés à l'histoire, surtout la substitution Charlotte Corday/Mireille de Remy !
J'ai eu franchement peur que l'histoire se finisse en queue de poisson, mais le dernier chapitre explique le pourquoi du comment : la vie éternelle ! Et elle cite les légendes de gens qui vivaient des centaines d'années. Et que le secret a été perdu depuis, secret gravé dans le jeu de Montglane, qui soit dit en passant permet de fabriquer la pierre philosophale !
Rien à redire, franchement. Le début est un peu longuet, mais dès qu'on a passé les chapitres d'introduction, ça devient excellent. Ça finit un peu facile (ils choppent tous les méchants d'un coup), et il y a toujours cette vieille histoire de famille (tout le monde il est de la même famille 🙂), mais c'est vraiment bien.
The Eight c'est bien, lisez-le. 🙂
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Présentation de The Eight par Katherine Neville
J'ai lu The Eight dans la foulée de The Magic Circle, du même auteur.
The Eight est de la même veine, une course-poursuite à la recherche d'un ancien artefact qui recèle un secret ancestral...
Catherine Velis est une experte en informatique vivant à New York, en 1973, peu avant la première crise du pétrole. Elle se fait "exiler" en Algérie par sa boîte, pour aller servir de consultant pour une obscure organisation arabe, l'OPEP, suite à sa mauvaise gestion de la "politique interne" de celle-ci (elle bronche contre un supérieur). Dans le même temps, une de ses connaissances lui demande de lui ramener une pièce d'un jeu d'échecs ancien, qui est justement en Algérie. Peu avant son départ, un ami l'invite à une séance de spiritisme où une mystérieuse voyante lui prédit une destinée hors du commun, parsemé de dangers. Catherine se trouve confrontée dès lors à des faits étranges, des morts suspectes, des disparitions inexpliquées... C'est donc avec une certaine appréhension qu'elle s'embarque vers l'Algérie, sans savoir les péripéties qui l'y attendent...
Parallèlement à cette histoire, on découvre Valentine et Mireille de Rémy, novices à l'abbaye de Montglane, dans le sud de la France, au début de la Révolution française. La légende raconte qu'un jeu d'échec ayant appartenu à Charlemagne, datant peut-être de la nuit des temps y est caché. De peur que ce trésor ne tombe entre de mauvaises mains, l'abbesse de Montglane déterre le jeu d'échecs et le disperse dans le monde, en confiant les éléments aux nonnes et novices, qui repartent dans leurs familles. Mais déjà, des forces sont en œuvre pour retrouver et réunir le jeu de Montglane, qui se lancent à la poursuite de Valentine et Mireille, qui ignorent le rôle crucial qu'elles vont revêtir dans le Jeu...
Mes appréciations sur le livre...
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J'ai un nouvel écran. 🙂
Pour les caractéristiques, je renvoie vers Hardware.fr, ma référence matériel. 🙂
Pour mes impressions... C'est grand ! 🙂 C'est un 19", avec une résolution native de 1280x1024, comme mon ancien 17". Du coup je n'ai pas un bureau plus grand, juste un affichage plus grand.
Ah, et les tests parlent de temps de réponse et tout et tout. Mon ancien écran est un 25 ms, et le nouveau un 8 ms. Bah j'ai pas remarqué la différence... 🙂 Comme quoi j'aurais peut-être pu acheter un écran moins cher... 😉 Mais je n'ai pas encore essayé de FPS dessus, ceci explique peut-être cela...
Du coup tous les écrans informatiques de la maison sont des LCD. Ça le fait grave. 😉 Ce qui le fait moins, c'est qu'en arrivant au boulot, j'ai l'impression d'avoir des écrans tout petits... 😀
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Mes commentaires sur la trilogie Legends of Dune. Spoilers inside, ne pas lire si vous voulez lire les livres !
Disons-le tout net : c'est moins bien que Prelude to Dune. Du moins ça commence bien, ça devient longuet, et ça finit mal...
Au départ, ça ressemble à Terminator : les machines ont pris le pouvoir, et ont réduit les humains en esclavage. Des humains ont pourtant échappé au joug des machines et tentent de leur résister. Petite différence, les humains de Terminator essaient de renverser les machines, les humains de la Ligue des Nobles se contentent d'une paix tacite. Du moins la plupart des humains, vu que la gentille Serena Butler essaie de convaincre l'assemblée de se lancer contre les machines.
Ce qui me gêne aussi dans ce bouquin, c'est le manque de politique subtile et de machinations qui existent dans Dune. Là, c'est un peu dans le genre de : "Faudrait buter les machines, on va envoyer toute la flotte balourder des atomiques par milliers." Bon, il n'y avait pas encore cette interdiction formelle d'utiliser les atomiques contre les être humains, et les machines ne sont pas de toute façon couverts par ces interdits, mais bon, c'est un peu trop facile.
Les personnages manquent aussi de profondeur. Ils sont tout bons ou tout mauvais, et font preuve de peu de nuance. Xavier Harkonnen est un exemple de tout bon : il est droit, juste, honorable et se sacrifie de façon altruiste, pour le bien de l'humanité. Comme pour souligner lourdement que ce Harkonnen n'est pas un Harkonnen de la fin du CIIème siècle, qu'il est gentil et sympa et tout. Ça va, on peut concevoir que les gens aient changé en des milliers d'années.
Et en parlant de changer, que Vorian Atreides passe du jour au lendemain d'adorateur des machines à combattant du Jihad, c'est quand même bizarre. Il est sensé avoir passé toute sa vie avec les machines, et juste parce qu'il a flashé sur Serena Butler et que son père lui a raconté des cracks, il se tire. Bon, on peut voir ça comme une révolte d'adolescent, mais qu'il change de camp comme ça, du tac au tac, c'est peu crédible...
Et franchement l'histoire est mal équilibrée. Ça commence assez lentement, on nous présente les personnages, la situation, tout ça, et l'événement initiateur du Jihad Butlérien, le balançage dans le vide de Manion Butler dans le vide par le robot Erasmus, intervient tard dans le livre. Ensuite, dans The Machine Crusade, il ne se passe presque plus rien. Bon, la guerre est sensée s'enliser, mais le lecteur ne devrait pas s'enliser de même. Enfin dans The Battle on Corrin, on touche au but, la victoire finale des humains sur les machines. Mais la fin est complètement bâclée. Un peu comme si les auteurs avaient un quota de pages à ne pas dépasser et qu'ils avaient dû balancer la fin en catastrophe. Vorian d'habitude cool s'enflamme et devient extrémiste, VenKee forme des navigateurs à tour de bras, les Harkonnens et les Atreides se fâchent entre eux et les fremens se divisent entre ville et désert. Mais on rate les réels événements historiques, comme la création de la Guilde (bien qu'on ait pendant tout le livre les dates en "années avant Guilde"), la création de l'Impérium, la fondation du Bene Gesserit, tout ça.
Les auteurs semblent aussi se sentir prisonniers de la planète Arrakis, ils ont donc ajouté un fil d'histoire sur Arrakis, qui n'est que lointainement reliée à la trame principale, celle des esclaves bouddislamiques qui deviennent les fremen. Tout ça pour une explication un peu bidon de pourquoi les fremen du désert n'aiment pas les fremen des villes...
Ce qui me gêne le plus, c'est que tout tourne autour des Harkonnens et des Atreides. A la fin du deuxième livre, il n'y a même plus de Butlers, ils utilisent une vieille astuce pour renommer les Harkonnen en Butler, et les transformer à la fin en... Corrino ! Mais sérieux, même dans Heretics of Dune et dans Chapterhouse, il n'y a plus de "vrais" Atreides, et ils ne s'appellent plus Atreides pour la plupart. Et là ils me disent que ces noms et ces familles ont gardé le même nom pendant des milliers d'années ? Alons ! Même les auteurs eux-mêmes disent que beaucoup de choses sont oubliées avec le temps, comme quand Shaddam IV qui visite le caveau des Corrino et ne sait pas qui sont les gens dont les corps y sont préservés dans des cercueils de verre, et ce qu'ils ont fait pour avoir ce privilège...
Pire encore, la fondatrice du Bene Gesserit est une Atreides... Et le fondateur de l'école Suk est son pote... Ça fait un peu beaucoup quand même.
Mais bon, c'est pas une mauvaise lecture en soi, mais ça aurait gagné à être un peu plus concis, et à développer un peu plus la fin. Parce que je veux bien que les fins abruptes de God Emperor of Dune et Chapterhouse: Dune soient des fins ouvertes, mais là, la fin n'est ouverte sur rien, on sait ce qui se passe après, on sait sur quoi débouche chaque fait de la fin du livre. Ils auraient dû aller jusqu'au bout et dire qui fonde quoi quand, au lieu de nous laisser sur le début de la formation des premiers navigateurs, ou dire "plus tard dans l'Impérium".
Moi ça m'a plutôt laissé sur ma faim, et ça me fait un peu peur pour la suite de Dune...