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Depuis que j'ai un Amazon Echo à la maison, j'étais curieux de voir comment l'appareil se comportait avec des solutions de domotique. Parce que avoir la météo et les rappels c'est bien, mais faut aller plus loin.
Et ce que j'avais vu passer, c'est Philips Hue. Bien que Philips m'ait fait une crasse dans le passé, je retiens ma nouvelle expérience de magnanimité envers SFR et je tente l'expérience via une vente flash d'Amazon.
C'est un kit deux ampoules White and Ambiance, un pont et un variateur Hue. J'expliquerai ces termes occultes dans la suite, pas de panique. Le truc amusant, c'est que la fiche produit indiquait Color and Ambiance, mais que la photo montrait White and Ambiance. Et je ne m'ensuis rendu compte que genre une semaine après. Mais c'était une bonne affaire tout de même. Et j'en ai acheté un tas ensuite, pendant Prime Day. 😀
Donc le système Hue se compose de 3 types d'éléments, pont, ampoules et interrupteurs.
Le pont Hue Bridge est l'élément central du système. Il se branche en Ethernet au réseau (et au secteur), et il pilote les ampoules et interrupteurs.
Hue Bridge
Il dispose d'un unique bouton qui sert à appairer le système aux applications, dont l'app Philips Hue.
En ce qui concerne les ampoules, il en existe de nombreux types, entre les ampoules à vis, à bayonette, les lampes décoratives, les bandeaux lumineux, éclairage intérieur, extérieur, et j'en passe, il y en a pour tous les goûts. Pour ma part, j'ai choisi de remplacer mes ampoules intérieures existantes par des Hue. J'ai maintenant un assortiment de 3 types d'ampoules, White and Color Ambiance, White Ambiance, et White.
L'ampoule Hue White and Color Ambiance est le modèle le plus avancé. Elle peut afficher 16 millions de couleurs, et propose un blanc de 2000 K à 6500 K, avec possibilité de varier l'intensité. Je m'en sers dans les pièces de vie, comme le salon ou les chambres, ça permet de définir des ambiances en couleur. C'est aussi des super veilleuses pour les enfants !
Hue White and Color Ambiance
L'ampoule Hue White Ambiance laisse de côté les 16 millions de couleurs mais conserve les nuances de blanc et le réglage d'intensité. Celle-ci équipe mes salles d'eau, où la couleur n'est pas très pertinente, mais où la possibilité de changer entre un blanc chaud ou froid est intéressante, suivant qu'un veuille se détendre dans le bain ou se maquiller.
Hue White Ambiance
Enfin, l'ampoule Hue White n'émet que du blanc chaud (2700 K), mais permet toujours de varier l'intensité. Celle-ci équipe l'entrée, le couloir et les toilettes. La possibilité de varier l'intensité suivant l'heure garantit un éclairage qui n'arrache pas les yeux la nuit. 👌
Hue White
Philips propose trois types d'interrupteurs : un détecteur de mouvements, un variateur et l'interrupteur Tap, qui permet d'activer des scènes entières, dans de multiples pièces avec des éclairages variés. N'habitant pas dans un manoir, le Tap me semble superflu. Je me suis conté de variateurs et de détecteurs de mouvements.
Le variateur vient avec un support équipé d'adhésif double face qui permet une fixation simple et rapide. Et je dis support, car la commande elle-même est une télécommande détachable ! Inconvéniant, marche sur piles (bouton). Avantage, on peut commander les luminaires du fond de son lit. 😉 4 boutons sont présents, un premier bouton qui active l'ampoule et cycle sur 4 programmations différentes, deux pour varier l'intensité, et un dernier pour éteindre.
Hue variateur
Le détecteur de mouvements quant à lui n'a aucune commande. Il dispose comme son nom l'indique d'un détecteur de mouvements, mais aussi d'un capteur de luminosité. Le détecteur de mouvement s'ouvre à 100° et à 5 m, ce qui est permet une couverture raisonnable. Il est fourni avec des vis de fixation et un support magnétique. Le support magnétique peut se fixer à un cadre de porte, ce qui évite encore une installation lourde avec perçage. Le détecteur peut être orienté d'environ 45° dans tous les sens sur le support.
J'en ai installé dans les endroits de passage, comme les couloirs. En cas de mouvement dans le champ de détection, il active la ou les lampes associées, sous condition de luminosité assez faible, réglable dans l'application. L'intensité de la lumière peut aussi être programmée suivant l'heure de la journée.
Hue détecteur de mouvements
Dans l'appli Philips Hue, on peut définir des "scénarios", des couleurs et des intensités personnalisées pour chaque pièce. Voici celles par défaut pour une ampoule White and Color Ambiance ou White Ambiance :
Scénario Hue
Pour les White and Color Ambiance, on peut choisir la couleur, et ce pour chaque ampoule indépendamment si la pièce en comporte plusieurs, et pour toutes les Ambiance, on peut choisir le blanc souhaité :
Scénario Hue
Pour la Hue White, seuls les scénarios Lumineux, Atténué et Veilleuse sont proposés, vu qu'elles n'ont qu'une valeur de blanc.
Les variateurs proposent quatre programmations différentes pour le bouton d'allumage, alternant à chaque appui, le premier rappelant la dernière valeur allumée.
Pressions variateur Hue
Pour le capteur de mouvements, les règlages proposés sont assez fins, entre le choix de la ou des pièces à contrôler, du comportement jour/nuit (horaires réglables), et l'action à effectuer sans mouvements supplémentaires.
Réglages détecteur de mouvements
La sensibilité des capteurs peut aussi être ajustée, le capteur de luminosité empêche notamment l'éclairage si la lumière est suffisante.
Réglages capteurs
L'application Philips Hue permet également de programmer des routines. Chez moi, Séverine se réveille plus tôt le matin, et a pu régler l'allumage progressif de la lumière de la salle de bains sur 5 minutes à partir de son heure de réveil. Ensuite, la lumière du salon est allumée juste avant qu'elle descende de l'étage sur une teinte douce. Tous les luminaires sont éteints un peu après notre heure départ pour l'école/travail, et la lumière du salon diminue progressivement en fin de soirée pour nous préparer au sommeil, tandis que les veilleuses des enfants sont allumée et éteintes automatiquement pour leur heure de coucher et de réveil.
Et donc cerise sur le gâteau, tout le système est pilotable à la voix par Amazon Echo. On peut lui demander d'allumer tel ou tel scénario dans telle ou telle pièce, de demander de tout allumer ou tout éteindre, c'est pratique et amusant. 😉
Au final, Philips Hue m'a révolutionné l'éclairage, en le rendant plus flexible et automatique. Il y a certaines pièces où je n'ai plus à toucher aux interrupteurs ! Cela dit en passant, le problème ensuite, c'est les interrupteurs existants. Les ampoules Hue sont vissées à la place des ampoules existantes. Et les ampoules Hue doivent être alimentées électriquement pour fonctionner, donc il faut laisser l'interrupteur mural allumé ! Et il faut penser après à appuyer sur l'interrupteur du variateur pour commander l'éclairage... Au début, je me trompais sans arrêt, éteignant l'ampoule, et la rallumant... Je me suis éduqué à la nouvelle configuration en bloquant l'interrupteur mural avec du ruban adhésif. 🤣
Un des seuls défauts que j'ai relevé est justement lié à ce genre de manipulation : si on éteint électriquement l'ampoule Hue et qu'on la rallume, elle s'allume en scénario "Lumineux" par défaut. Et pas moyen de changer ce scénario de base en autre chose... Enfin, si, il y a des mecs qui utilisent l'interface de programmation pour détecter si une ampoule revient en ligne pour lui appliquer l'état qu'ils veulent. Mais je suis pas aussi hardcore. 😁
Ah si, il y a un autre défaut, le prix. Les ampoules coûtent de 20 à 50 € l'unité, un variateur 20 € et un détecteur de mouvements près de 40 €. Equiper une maison entière coûte une fortune ! Heureusement les ampoules ont une durée de vie annoncée de 25000 heures, ce qui représente un peu moins de 3 ans en temps continu, ou plus de dix ans à raison de 6 heures d'éclairage par jour. C'est un investissement, mais qui se justifie complètement pour moi au vu du confort apporté.
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Welcome back à mon top blog à 50 visites par jour ! 🤣
Ce week-end, un de mes disques durs, récup du jeu précédent de mon NAS est mort. J'ai tenté de le resusciter avec son jumeau à mauvais secteurs, sans succès... ☹
Ce disque de 2 To est donc mort, emportant des vidéos (New Mobile Report Gundam W Remastered ! - heureusement retrouvé ailleurs), mais surtout ma bibliothèque iTunes. 😑
Je sais, je sais, iTunes c'est has been. Mais ça fait tellement longtemps que je l'utilise pour gérer mes playlists, c'est difficile de m'en passer...
Toujours est-il que ma bibliothèque iTunes était sur ce disque. No souci, je récupère de la sauvegarde et on n'en parle plus. Mais. MAIS ! Je me rends compte à ce moment-là que tout ce qui est sauvegardé, c'est juste le fichier de métadonnées iTunes, et aucun des fichiers de morceaux... 😨
Je me suis demandé quoi faire l'espace d'un instant. Mais plusieurs solutions me sont venues à l'esprit :
- Récupérer les chansons du téléphone. Je synchronise mes listes de lecture sur mon téléphone, donc je peux récupérer une bonne partie de mes chansons. Mais tout ce qui n'était pas dans une liste est perdu...
- Je redescends tout de Google Play. Tout y est synchronisé, je n'ai rien perdu. Et maintenant que j'ai la fibre, ça devrait aller vite.
Je choisis l'option 2. Je télécharge tout de chez Google. Mais le taux de transfert est limité, ça prend des heures. Tant pis, je laisse tourner. Des heures plus tard, je ramène les fichiers dans mon répertoire Musique, et je m'attends à ce qu'iTunes récupère tout ou presque. Mais non. 😒
J'ai presque 4000 morceaux dans la bibliothèque, et ce con d'iTunes me dit qu'il en manque toujours dans les 3000... Je réassocie une des chansons, espérant relancer la synchronisation, mais j'ai toujours 3000 fichiers manquants.
Je tente une nouvelle technique. Je me dis que c'est parce que les chemins ne sont pas découpés pareil, entre iTunes et Google Play (Google Play coupe les noms un peu plus court), donc je décidé de tout importer en vrac, de façon à reconstruire une arborescence à la iTunes (il récupère artiste, album et morceau à partir des tags, ça roule). Mais non. 😒
Ça me duplique juste toutes les chansons... Et je fais aussi l'erreur de supprimer tous les nouveaux doublons sans supprimer les fichiers, ce qui me laisse des tas de doubles avec " 1" à la fin du nom... Et l'Explorateur Windows ne peut pas me retrouver précisément ces fichiers (il me trouve tout ce qui compte un "1" dans le nom en ignorant l'espace, et en sachant que la plupart des fichiers comportent le numéro de piste... 😐)...
Je supprime tout, et je retélécharge tout. Encore plusieurs heures... Et c'est une fois cela terminé que je me rends compte d'une chose : Google Play Music est bien sympa de m'importer la musique chez eux gratos, mais... Il réencode tout !
J'ai longtemps acheté chez Apple et rippé dans iTunes, du coup j'ai plein de fichiers m4a (justement pres de 3000)... Mais Google Play me ramène des... mp3. Normal qu'iTunes ne retrouve pas grand-chose.
Là j'ai une autre solution qui me vient en tête : l'ordinateur de Séverine a une copie de la bibliothèque iTunes. Certes très vieille (2010 ? Avant ?), mais comme je n'achète pas de musique à tour de bras, ça peut passer. Et surtout, sa bibliothèque a les fichiers m4a originaux. Et là je me souviens aussi que j'ai fait une copie de ma musique sur le NAS. Et comme j'ai acheté le NAS bien après 2010, elle doit être encore plus récente !
Bingo. La bibliothèque date de 2017 ! Je ne me rappelais même plus que je l'avais copiée... Donc une fois les métadonnées restaurées (vu que j'avais cochonné la base en ajoutant et en enlevant à l'arrache), et les fichiers remis en place... Il ne reste plus qu'environ 300 morceaux manquants. ✌
Certains n'avaient pas le bon chemin (Google Play coupe plus court !), d'autres avaient été ajoutés après 2017 (hop je recopie du téléchargement Google), et au final, tout est revenu, à part un ou deux morceaux qu'on n'écoutait jamais (je ne savais même pas qu'on avait ça...).
Moralité : Google Play Music réencode tout en mp3 lors de l'upload vers Google. Il faut vérifier les sauvegardes pour voir si on a bien pris tout ce qu'on ne souhaite pas perdre. C'est bien d'avoir des copies indépendantes des données.
Moralité 2 : j'ai bien failli passer à tout Google Play Music. Non seulement toute ma bibliothèque y est, mais les listes de lectures y sont aussi pour la plupart (sauf les intelligentes d'iTunes, dont ma playlist... 😑). J'ai donc recréé ma liste là-bas, et je me disais que j'allais uploader mes achats (si chez Amazon - chez Google ça ajoute automatiquement à la bibliothèque) et entretenir les listes de lecture à la main (ajouter un morceau ou deux à chaque fois c'est pas la mort).
Mais il y a quelques inconvénients : d'une, la taille max d'une playlist est de 1000 morceaux. On a une liste "Commun" de 1600... De deux, bien que les listes de lectures soient synchronisées à partir d'iTunes, elles divergeaient largement. Je ne sais pas comment opère Google Play, mais il y a un truc qui cloche. Et l'interface en ligne n'est pas faite pour une édition massive (pas de sélection multiple !), du coup c'est super relou de rééditer la liste...
J'y viendrai sûrement si itunes disparaît, ou si une nouvelle catastrophe emporte la bibliothèque...